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Titre Prisonnière française au bagne allemand de Siegburg 1915-1918. Louise de Bettignies1
Auteur Chantal Antier
Mir@bel Revue Guerres mondiales et conflits contemporains
Numéro no 253, 2014/1 Prisonniers de la Grande Guerre : victimes ou instruments au service des États belligérants – I
Rubrique / Thématique
Dossier  : Prisonniers de la Grande Guerre  : victimes ou instruments au service des États belligérants – I
Page 27-41
Résumé Une des nouveautés de cette guerre de 14-18 est l'ampleur des camps de prisonniers et pour la première fois de prisonnières traitées aussi durement que les hommes. Si beaucoup de résistantes sont arrêtées et emprisonnées, ce sont surtout les femmes espionnes et donc traîtres, jugées par les tribunaux militaires qui souffrent le plus des placements en camp spéciaux ou dans un bagne : Louise de Bettignies, rattachée aux services secrets britanniques et chef du réseau Ramble en est un exemple. Envoyée au bagne de Siegburg, elle connaît la cruauté, la souffrance et la mort entre 1915 et 1918, pour le prix de son action contre les Allemands.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais One of the novelties of the Great War was the great number of prisoner of war camps, where for the first time women prisoners were treated as harshly as men. While many of these prisoners were members of the Resistance, it was the spies, judged as traitors by the military tribunals, who suffered the most by being placed in special punishment camps. Louise de Bettignies, directly connected to the British Secret Service and head of the Ramble network, is a perfect example. Interned in the Siegburg punishment camp from 1915 to 1918, she suffered cruelty, torture and death in retaliation for her anti-German activities.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GMCC_253_0027