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Titre Les officiers « civil affairs » de la septième armée américaine dans la crise de janvier 1945 en Alsace
Auteur François Igersheim
Mir@bel Revue Guerres mondiales et conflits contemporains
Numéro no 265, 2017/1 Alsaciens et Lorrains : acteurs « malgré eux », victimes et témoins de deux conflits mondiaux
Rubrique / Thématique
Dossier : Alsaciens et Lorrains : acteurs « malgré eux », victimes, et témoins de deux conflits mondiaux
Page 101-118
Résumé À la fin de décembre 1944, les officiers Civil Affairs de la 7e Armée américaine en Moselle et en Alsace doivent gérer le problème le plus grave pour les liaisons avec la population civile : comment opérer une retraite limitée sans compromettre le secret des opérations ni déclencher un exode trop massif de la population civile. Les opérations ont pour résultat de tendre à l'extrême les rapports entre l'armée et les autorités civiles. Les ordres d'évacuation de Strasbourg suscitent l'indignation de l'opinion strasbourgeoise et française ainsi que celle de la presse US et de nombreux soldats américains. Du tableau des foules misérables de réfugiés qui prennent le chemin de l'Ouest pour rester dans les lignes américaines, les officiers Civil affairs tirent la conclusion que les Alsaciens jusqu'alors fort attentistes, ne veulent pas le retour des Allemands : une sorte de plébiscite ?
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais
At the end of December 1944, the Civil Affairs officers of the US Seventh Army in Moselle and Alsace faced a most difficult problem: how to carry out a limited evacuation from frontal areas in a tactical withdrawal, without violating security or precipitating a mass exodus of the population. The operation put an enormous strain on the military (US as well as French First Army) and on civilian relations. Eisenhower's order to evacuate Strasbourg was bitterly opposed by the Alsatian and French public, as well as in the U.S. press and by many American troops. Indeed, the sight of miserable refugees moving westward in mass to stay behind the lines of a retreating US army convinced US Civil Affairs officers that the Alsatian population certainly did not want to see the Germans return. Was this not a plebiscite?  
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GMCC_265_0101