Titre | Le sport échappatoire ou résistance ? L'exemple de Paris et de Toulouse | |
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Auteur | Bernard Prêtet | |
Revue | Guerres mondiales et conflits contemporains | |
Numéro | no 268, 2017/4 Le sport et la Seconde Guerre mondiale | |
Rubrique / Thématique | Dossier. Le sport et la Seconde Guerre mondiale |
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Page | 21-34 | |
Résumé |
La politique sportive de Vichy a cherché à placer sous le contrôle de l'État français les organisations sportives et à faire du sport un instrument de redressement national. À Paris et Toulouse, l'activité sportive augmente de 1940 à 1944. Les spectateurs se pressent dans les stades et la jeunesse privée de bal se retrouve dans les clubs de sport. En raison de son apolitisme officiel, le milieu sportif a accepté l'autoritarisme de Vichy et s'est accommodé de la présence de l'occupant allemande. Quant aux pratiquants, ils ont surtout cherché le plaisir et l'oubli. S'il a existé une forme de collaborationnisme sportif à Paris, le sport a aussi été un lieu de résistance, notamment autour de l'organisation « Sport Libre ». Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The Vichy regime's sports policy aimed at taking control of all French sports organisations and turning sport into a means of national recovery. In Paris and Toulouse, sports activity increased from 1940 to 1944. Spectators filled the stadiums, and the youth that was denied dancing gathered instead in sports clubs. On the basis of its official impartiality in politics, the sports community accepted Vichy's authoritarianism and accommodated itself to the German occupation. Those who practised a sport sought mainly pleasure and distraction. If in Paris sport could take a collaborationist form, it could also be a venue for resistance, particularly in the case of the « Sport Libre » organization. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GMCC_268_0021 |