Titre | Komárno: A Flagship of Symbolic Politics at the Slovak-Hungarian Border | |
---|---|---|
Auteur | Muriel Blaive, Libora Oates-Indruchová | |
Revue | Revue d'études comparatives Est-Ouest | |
Numéro | vol. 44, no 4, décembre 2013 Clivages nationaux, transferts locaux au centre de l'Europe | |
Page | 93-121 | |
Résumé |
Depuis le traité de Trianon, Komarno est, dans la politique symbolique slovaque et hongroise, beaucoup plus qu'une simple ville à la frontière de l'ancien État dirigeant. Elle représente l'ensemble de la communauté hongroise en Slovaquie. Les auteures se fondent sur l'histoire orale tirée d'interviews qu'elles analysent en lien avec les politiques locales ou centrales des gouvernements slovaques et hongrois. Elles étudient plus précisément la perception qu'ont les Hongrois et les Slovaques de Komarno d'eux-mêmes et de leur environnement bi-ethnique. La cohabitation quotidienne au niveau local et l'instrumentalisation de la question nationale par Bratislava et Budapest sont mises en regard. Il apparaît alors que l'évolution de la communauté bi-ethnique est entravée par la politisation de la question nationale, entendue comme une part de l'héritage post-communiste, comme si la frontière physique, dont les contours ont disparu après la chute du rideau de fer, devait être remplacée par une frontière symbolique linguistique et nationale. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
Ever since the 1920 Trianon Treaty that dismantled the former Hungarian empire, Komárno's significance in Slovak and Hungarian symbolic politics has exceeded that of a town merely at the border with the former ruler-nation. Instead, it has represented the entire Hungarian community in Slovakia. On the basis of oral history interviews analyzed against the background of local and state-level politics in Slovakia and in Hungary, this article considers the way Komárno Hungarians and Slovaks perceive themselves in their bi-ethnic environment. It contrasts the local, everyday cohabitation with the instrumentalization of the national question in Budapest and Bratislava. It shows how the continued dynamic development of the bi-ethnic community is undermined by the politicization of the national question, which in itself is seen as a part of the post-communist legacy: as if the fading contours of the physical border after the fall of the Iron Curtain had to be replaced by a symbolic border of language and nationality. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RECEO_444_0093 |