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Titre Civil Society and Extreme-Right Collective Action in Poland 1990–2013
Auteur Daniel Płatek, Piotr Płucienniczak
Mir@bel Revue Revue d'études comparatives Est-Ouest
Numéro vol. 47, no 4, décembre 2016
Page 117-146
Résumé La société civile est considérée comme un élément important de l'ordre démocratique moderne et on attend d'elle qu'elle remplisse l'espace entre l'état, le marché et la sphère privée. Cependant, il existe certains mouvements qui tentent d'occuper cette sphère particulière, alors déviée de l'idéal des organisations civiques qui soutiennent et soutiennent l'ordre démocratique. La caractéristique principale de ces mouvements est l'acceptation de la violence comme moyen de lutte politiques et comme une idéologie anti-étatique et anti-égalitaire. Depuis le début des années 1990 en Pologne, la rhétorique homophobe agressive s'est développée et le nombre d'attaques envers des minorités ethniques communautés LGBT et gauchistes a fortement grimpé (est monté en flèche). Toutefois, seuls un petit nombre de ces incidents ont éveillé l'intérêt et l'action au plus haut niveau politique. Nous esquissons la théorie du mouvement social et la méthodologie de l'analyse des mouvements de protestation, qui utilise des informations recueillies dans les journaux nationaux, afin de conceptualiser les répertoires et les cibles spécifiques de l'extrême droite polonaise depuis 1990 jusqu'à 2013, avec une insistance particulière sur deux sortes de répertoires : confrontationnel (violent) et conventionnel. En général, notre projet est de montrer les variations dans le temps et d'analyser les trois périodes distinctes de ce phénomène : 1990-2000, 2001-2007 et 2008-2013. En particulier, notre projet est de tester les aspects du mécanisme de formalisation des mouvements responsables des changements dans les proportions des actes confrontationnels et conventionnels, dans les acteurs responsables de tels comportements et dans les cibles visées par ces actions à travers le temps.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais
Civil society is considered an important element of the modern democratic order and is expected to fill the space between the state, the market and the private sphere. However, there are social movements that try to occupy this particular sphere, yet deviate from the ideal of civic-minded organisations that support and sustain the democratic order. The main feature of such movements is the acceptance of violence as a means of political struggle and an anti-state and anti-egalitarian ideology. Since the beginning of the 1990s in Poland, aggressive homophobic rhetoric has escalated and the number of attacks on ethnic minorities, LGBT communities and leftists has increased greatly. Nevertheless, only a few such incidents aroused interest and action at the highest political level. Drawing on social movement theory and the methodology of protest event analysis, which uses information gleaned from national newspapers, we propose a way to conceptualise the specific repertoires and targets of the Polish extreme right from 1990 to 2013 with a special emphasis on two kinds of repertoire: confrontational (violent) and conventional. Our general task is to show variations over time and analyse the three distinct time periods of this phenomenon: 1990-2000, 2001-2007 and 2008-2013. Our particular task is to test aspects of the mechanism of movement formalisation responsible for changes in the proportions of confrontational and conventional acts, actors responsible for such behaviour and targets related to these actions over time.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RECEO_474_0117