Titre | Les Kurdes d'Irak : une difficile formule politique | |
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Auteur | Adel Bakawan | |
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Revue | Confluences Méditerranée |
Numéro | no 105, été 2018 États, nations, communautés | |
Rubrique / Thématique | Dossier - États, nations, communautés |
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Page | 113-130 | |
Résumé |
De la chute de Bagdad en 2003 à la chute de Kirkuk en
2017, le Gouvernement Régional du Kurdistan (GRK)
est passé par plusieurs phases dans ses relations avec
Bagdad. En 2003, les Kurdes s'engagent massivement
dans la reconstruction de l'Etat irakien. Pour la première
fois dans l'histoire de l'Etat irakien, un Kurde devient
Président de la République et un autre ministre des
affaires étrangères. Toutefois, suite à l'échec du projet
de l'« irakisation » des Kurdes, le GRK organise un
référendum pour son indépendance et le « Oui » obtient
92,7 % des voix. Percevant cette initiative comme une
« désobéissance », la communauté internationale impose
au GRK une « punition relative » qui lui fait perdre
le contrôle de toutes les zones disputées entre Erbil et
Bagdad, notamment la ville de Kirkuk, que les Kurdes
considèrent comme leur « Jérusalem ». Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=COME_105_0113 |