Contenu de l'article

Titre ‪Des images typiques. L'anthropologie physique et la photographie aux États-Unis dans les années 1920-1930‪
Auteur Camille Joseph
Mir@bel Revue Gradhiva : revue d'anthropologie et de muséologie
Numéro no 27, 2018 Sur le vif. Photographie et anthropologie
Rubrique / Thématique
Dossier Sur le vif. Photographie et anthropologie
Page 118-143
Résumé Dès la fin du xixe siècle, la photographie servit aux anthropologues à valider l'existence de types physiques. Dans les années 1920 et 1930 aux états-Unis, cet usage typologique des portraits n'avait pas entièrement disparu, alors que les idées eugénistes connaissaient un grand succès, tant scientifique que politique. Mais au même moment, l'anthropologie physique devenait le lieu d'une nouvelle approche statistique, laquelle, sous l'impulsion de Franz Boas en particulier, aboutissait à une critique radicale du concept de « type » et des classifications raciales. Cet article s'intéresse à l'articulation entre le portrait anthropométrique et le « type », en examinant différents usages et réemplois de ces images dans les publications scientifiques d'Aleš Hrdlika et de Franz Boas, et dans le projet d'exposition des « races de l'humanité » au Field Museum de Chicago qui vit le jour en 1933.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais At the end of the 19th century, anthropologists used photography to validate the existence of physical types. In the 1920s and 1930s, at a time when eugenics were enjoying growing interest both in the political and scientific fields, the typological use of portraiture had not entirely vanished from anthropological practices in the United States. However, physical anthropologists were paying more and more attention to a new statistical approach, notably under the influence of Franz Boas, thus undermining the concept of “type” and racial classifications. This paper focuses on the articulation between anthropometric portraiture and “type” by examining the various uses, practices and diffusion of such images in the work of Aleš Hrdlika and Franz Boas, as well as in the Races of Mankind exhibition that opened in the Field Museum of Chicago in 1933.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://journals.openedition.org/gradhiva/3532