Titre | La « barbarisation » de Poséidonia et la fin des cultes grecs à Paestum | |
---|---|---|
Auteur | Michel Humm | |
Revue | Revue de l'histoire des religions | |
Numéro | tome 235, no 2, 2018 Un dieu peut-il mourir ? Enquête sur la fin des cultes dans l'Antiquité gréco-romaine | |
Page | 353-372 | |
Résumé |
Le fr. 124 Wehrli d'Aristoxène sur la « barbarisation » des Poséidoniates et la fin des cultes grecs à Poséidonia renvoie à l'attraction politique et culturelle que Rome exerçait sur une partie des élites aristocratiques lucaniennes au cours de la seconde moitié du iv
e siècle av. J.-C., particulièrement vers la fin du siècle. Ce processus culturel d'« auto-romanisation » fut favorisé par l'avancée des Romains en Campanie et en Italie du Sud et s'inscrivait dans la durée et le temps long, mais il se conclut brutalement en 273 av. J.-C. par la déduction de la colonie de Paestum et la fondation sur place d'une nouvelle cité. Les dieux de la cité grecque de Poséidonia étaient alors définitivement morts et avaient été remplacés par les dieux romains de la colonie de Paestum. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
Fr. 124 Wehrli of Aristoxenus, on the “barbarisation” of the Poseidonians and the end of Greek cults in Poseidonia, refers to the political and cultural attraction Rome held for a section of the Lucanian aristocratic elites during the second half of the 4 th century BC, particularly towards the end of the century. This cultural process of “self-Romanisation” was furthered by the Romans' advance into Campania and southern Italy and developed gradually over a long period of time; but it ended abruptly in 273 BC with the deduction of the colony of Paestum and the founding of a new city on the spot. The gods of the Greek city of Poseidonia were by then truly dead and had been replaced by the Roman gods of the colony of Paestum. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RHR_2352_0353 |