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Titre Так не кручинилася Хлоя и тысячи влюбленных душ… Le « Murmure des cèdres gris » (1930-1932) de Nikolaj Kljuev (1884-1937) comme pastorale = Так не кручинилася Хлоя и тысячи влюбленных душ… Nikolay Klyuev's ‘What the Gray Cedars Talk of' (1930-1932) as a Pastoral Poem
Auteur Daria Sinichkina
Mir@bel Revue Revue des Etudes Slaves
Numéro Vol.89, n°1-2, 2018
Rubrique / Thématique
Articles
Page 185-198
Résumé Entre 1930 et 1932 Nikolaj Kljuev (1884-1937) compose « Murmure des cèdres gris [O čem šumjat sedye kedry] », un cycle de douze poèmes dédiés au peintre Anatolij Jar-Kravčenko (1911-1983), véritable éducation sentimentale qui célèbre le « paradis paysan ». À mesure que sont évacuées les références explicites à l'histoire depuis 1917, le discours amoureux s'enrichit des multiples possibilités de lecture suscitées par le lien intrinsèque que le cycle entretient avec la correspondance entre les deux hommes. L'unité de l'œuvre est paradoxalement assurée par un foisonnement intertexuel, caractéristique de l'œuvre tardive du poète et mettant en lumière les mécanismes du lyrisme kljuevien, défini par l'intériorisation d'une culture synthétique, désormais accessible seulement à celui qui sait déchiffrer la « langue d'Ésope ».
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Так не кручинилася Хлоя и тысячи влюбленных душ... Nikolay Klyuev's ‘What the Gray Cedars Talk of' (1930-1932) as a Pastoral Poem Between 1930 and 1932 Nikolay Klyuev (1884-1937) composes and addresses to the painter Anatoliy Jar-Kravchenko (1911-1983) ‘What the Gray Cedars Talk of [O chem shumyat sedye kedry]', a lyrical cycle of twelve poems and a sentimental education that celebrates the recovery of the ‘peasant paradise'. As the explicit references to the Revolution and Civil war are evacuated, the amorous discourse becomes multidimensional as it echoes the correspondence between the two men it is closely linked to. The work's unity is paradoxically assured by an intertextual expansion characteristic of the poet's late work and which highlights certain mechanisms of Klyuev's lyricism, defined by the interiorization of a synthetic culture, now only accessible to those who can decipher the ‘language of Aesop'.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/res/1644