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Titre ‪Transcultural journeys: The disembedding and re-embedding of Sepik art‪
Auteur Brigitta Hauser-Schäublin
Mir@bel Revue Journal de la Société des Océanistes
Numéro no 146, 2018 Le Sepik : société et production matérielle
Rubrique / Thématique
Dossier Le Sepik : société et production matérielle
Page 165-177
Résumé ‪Dans le Sepik, les artefacts ont toujours voyagé entre cultures. À l'époque précoloniale, suite aux migrations, aux échanges et aux pillages, les populations et les objets ont toujours migré entre les régions. Cependant le périmètre et la qualité de ces voyages transculturels changèrent considérablement quand le processus de délocalisation des objets commença avec les collectes des explorateurs à l'époque coloniale. En s'appuyant sur l'exemple de l'échange par voies maritimes des textiles entre l'Inde et l'archipel de l'Asie du Sud-Est à l'époque précoloniale, cet article éclaire les formes particulières de l'échange dans le Sepik. La dispersion des objets anciens et « authentiques » du Sepik dans différents lieux du monde occidental a eu pour effet de les transformer en les intégrant dans un nouvel environnement. La prolifération des transformations et des réinterprétations de l'art du Sepik commença lors des voyages d'objets dans des directions diverses, nationales et internationales. Il en naquit des histoires d'objets avec des interprétations contradictoires et leurs conséquences.‪
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais

‪Artefacts have always been part of inter- and transcultural journeys in the Sepik. People and artefacts had been continuously moving throughout the area in pre-colonial New Guinea due to migrations, exchange and plundering. However, the scope and the quality of these journeys changed fundamentally when the process of disembedding of artefacts started with the collecting activities of explorers in the colonial area. Against the backdrop of the transmaritime journeys of textiles from India to the Southeast Asian archipelago in pre-colonial times, this article highlights the special features of the Sepik case. The dislocation of predominantly old and “authentic” Sepik artefacts to places in the western world resulted in their transformation and re-embedding in new settings. A proliferation of transformations and reinterpretations of Sepik art began with the transcultural journeys of artefacts to multiple destinations since the intensification of globalisation, resulting in stories about the artefacts with conflicting interpretations and consequences.‪

Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=JSO_146_0165