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Titre ‪Worlds apart: language survival and language use in two Middle Sepik communities‪
Auteur Alexandra Y. Aikhenvald
Mir@bel Revue Journal de la Société des Océanistes
Numéro no 146, 2018 Le Sepik : société et production matérielle
Rubrique / Thématique
Dossier Le Sepik : société et production matérielle
Page 203-212
Résumé Le présent article examine la situation linguistique de deux communautés du Moyen-Sépik où sont parlées des langues qui sont étroitement reliées à la famille linguistique Ndu – le Manambu et le Yalaku. Ces deux groupes maintiennent une culture traditionnelle typique des riverains du fleuve Sepik et de ceux qui résident dans la jungle, y compris le mode de subsistance et l'échange de produits de pêche avec le sagou. La langue yalaku a été influencée par la langue kwoma en raison d'une longue histoire d'interactions entre ces deux groupes (dont les langues ne sont pas génétiquement reliées), contrairement au manambu dont l'influence de la langue kwoma est restée minime. En revanche, le manambu moderne contient de nombreux emprunts du Tok-Pisin (la lingua franca de la Papouasie Nouvelle-Guinée). Cet article aborde les changements socio-culturels récents des Manambu et des Yalaku à travers une analyse de phénomènes linguistiques.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais
This contribution focuses on the language situation in two different communities of the Middle Sepik area, speaking closely related languages of the Ndu family – the Manambu and the Yalaku. The two groups maintain traditional features typical of “river-dwellers” who live on the banks of the Sepik River (the Manambu) and those who live off the River, or “jungle-dwellers” (the Yalaku), including subsistence and exchange patterns. Due to a history of interactions with the Kwoma-speaking people, the Yalaku language has incorporated numerous borrowings and grammatical calques from Kwoma (not genetically related to the Ndu family to which both Manambu and Yalaku belong). In contrast, there is hardly any Manambu-Kwoma multilingualism. A major difference between the two groups lies in the high number of loans from Tok Pisin in Manambu and the scarcity of them in Yalaku. The paper addresses the changes in the lifestyles of the two groups, contrasting their responses to social and cultural changes as reflected in linguistic change and in attitudes to language.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=JSO_146_0203