Titre | Le bien mourir et la mort médicalisée | |
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Auteur | François Damas | |
Revue | Droit et cultures | |
Numéro | no 75, mai 2018 La fin de vie. Préoccupations légales et éthiques | |
Rubrique / Thématique | Dossier : La fin de vie. Préoccupations légales et éthiques |
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Page | 165-181 | |
Résumé |
L'accompagnement médical de la vie finissante a évolué très fortement ces dernières décennies. Les décisions d'arrêts de traitements susceptibles de prolonger la vie sont devenues la norme des fins de vie en réanimation. Ailleurs la pratique de la sédation influence souvent le moment de la mort en raccourcissant la durée des agonies. L'intention du médecin de faire mourir son malade doit être reconnue et clairement assumée. Mais elle est secondaire par rapport à ce que souhaite le malade lui-même dans sa fin de vie. Quand celui-ci n'est plus capable de s'exprimer, les membres de sa famille ou ceux qu'il a désignés peuvent déterminer ce qu'aurait été sa volonté. Alors le médecin peut s'appuyer sur ces informations pour que le malade décède dans les meilleures conditions possibles correspondant à ses souhaits y compris un raccourcissement de son agonie. Radicalement autre est l'acte euthanasique réservé à ceux qui sont capables de demander une mort lucide et volontaire dans les conditions légales des pays qui l'ont rendu possible. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The medical accompaniment of the finishing life has evolved very strongly in recent decades. Decisions to stop life-prolonging treatments have become the norm for end-of-life intensive care. Elsewhere the practice of sedation often influences the moment of death by shortening the duration of the agonies. The physician's intention to help his patient to die must be recognized and clearly assumed. But it is secondary to what the patient wishes in his end of life. When he is no longer able to express himself, the members of his family or those he has designated can determine what his will would have been. Then the doctor can rely on this information so that the patient dies in the best possible conditions corresponding to his wishes including a shortening of his agony. Radically different is the euthanasic act reserved for those who are capable of demanding a lucid and voluntary death under the legal conditions of the countries that made it possible. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/droitcultures/4437 |