Contenu du sommaire : La fin de vie. Préoccupations légales et éthiques
Revue | Droit et cultures |
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Numéro | no 75, mai 2018 |
Titre du numéro | La fin de vie. Préoccupations légales et éthiques |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Dossier : La fin de vie. Préoccupations légales et éthiques
- Présentation - Eric Fourneret p. 9-12
- Bilan et perspectives après deux décennies d'une politique d'accompagnement de la fin de vie en France - Régis Aubry p. 13-34 Cet article fait le point sur les politiques incitatives conduites depuis quelques années concernant le développement des soins palliatifs et l'accompagnement de la fin de vie en France. Il s'agit d'un développement inédit et important : en effet en à peine plus de deux décennies ont été mis en place quatre plans de santé publique, la création d'un Observatoire national de la fin de vie puis d'un Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie, une mission confiée par le Président de la république au Pr Sicard sur ce sujet, plusieurs avis ou rapports du Comité consultatif national d'éthique et enfin un étayage législatif important (trois lois concernent les soins palliatifs et/ou la fin de vie depuis 1999). Après la présentation de ce bilan, une réflexion sera conduite pour penser en quoi ces politiques dépassent leur objet (la fin de vie) pour révéler des changements profonds dans le rapport de notre société à la question de la finitude et de la mort d'une part, mais aussi dans son rapport aux personnes vulnérables.This article reviews the incentive policies implemented in recent years concerning the development of palliative care and end of life support in France. This is an unprecedented and important development: in just indeed two decade four public health plans have been put in place, the creation of a national end of life observatory and then a national center palliative care and end of life care, a mission entrusted by the President of the republic to Pr Sicard on this subject, several notices or reports from the national consultative ethics committee and finally a important legislative support (three laws concern palliative care and/or end of life since 1999). After the presentation of this report, a reflection will be made to think in what way these policies exceed their object (the end of life) to reveal deep changes in the relationship of our society about the question of the finiteness and the death on one hand, but also in its report to the vulnerable people
- Pharmaceuticalisation et fin de vie. La sédation profonde comme nouvelle norme du « bien mourir » - Céline Lafontaine, Johanne Collin, Anouck Alary p. 35-58 Les soins palliatifs et l'accompagnement des mourants s'inscrivent dans le mouvement plus large d'individualisation de la mort. Centrée sur la notion d'autonomie, la mort idéale se veut aujourd'hui discrète, inconsciente et hygiénique. Impensable sans une importante expertise médicale qui permet de soulager la douleur physique, de contrôler chimiquement l'angoisse et la peur, de neutraliser les odeurs et les traces de l'agonie, cet idéal suppose une tension constante entre contrôle et dépendance. Emblématique de ce que le sociologue Nikolas Rose nomme la biocitoyenneté, soit une forme de citoyenneté centrée sur une politisation de la santé individuelle et sur l'émergence de revendications identitaires reliées à des questions d'ordre biomédical, le mouvement en faveur des soins palliatifs s'inscrit en fait dans le processus global de pharmaceuticalisation caractérisant les sociétés occidentales contemporaines. Partant d'un questionnement sociologique sur l'usage croissant de la sédation profonde dans la gestion biomédicale de la fin de vie, cet article propose d'analyser le phénomène du contrôle médicamenteux de la souffrance sous l'angle de la pharmaceuticalisation. Au-delà de la thèse du déni de la mort et du refus de la douleur, il s'agira plutôt de comprendre que la sédation profonde est indissociable d'une volonté de contrôle et d'optimisation de soi propre à la biocitoyenneté. Loin d'un simple refus de la douleur, la norme de la sédation profonde indique plutôt que la douleur « improductive », c'est-à-dire celle qui ne s'inscrit pas dans une logique thérapeutique, méliorative ou expérimentale, tant à devenir socialement intolérable. La sédation profonde apparaît ainsi à la fois comme la limite et l'expression ultime de la biocitoyenneté.The field of palliative care and serving the dying reflects the broader individualization of death. Focused on the notion of autonomy, the ideal death is now defined as discrete, unsconscious and hygienic. Based on a significant medical expertise which allows to alleviate physical pain, to chemically control anguish and fear, to neutralize odours and marks of agony, this ideal involves an ongoing tension between control and dependance. Emblematic of what sociologists Nikolas Rose refers as biocitizenship, that is a form of citizenship focused around the politicisation of individual health and the emergence of identity-based claims bound to biomedical issues, the hospice palliative care movement is embedded in the global process of pharmaceuticalization that characterises contemporary western societies. Starting from a sociological questionning on the increasing use of continuous deep sedation in the biomedical management of the end of life, this article analyses the phenomenon of pharmaceutical control of suffering from the theoretical perspective of pharmaceuticalization. Beyond the death denial and pain refusal thesis, the article shows that deep sedation is indissociable from a will of control and self-enhancement that is symptomatic of biocitizenship. Far from a simple refusal of pain, the norm of deep sedation rather indicates that « unproductive » pain – that is pain that is not part of therapeutic, enhancement or experimental rationales – tends to become socially intolerable. In this way, deep sedation both appears as the limit and the ultimate expression of biocitizenship.
- Transformations des conditions du mourir et nouvelles formes de socialisation à la mort - Michel Castra p. 59-73 Cet article montre que le processus d'individualisation de la fin de vie ne peut être dissocié de l'émergence récente de nouvelles formes de socialisation à la mort et au mourir. Si l'individu contemporain s'est affranchi des liens traditionnels, il doit davantage se plier aux contraintes de nouvelles instances ou institutions (hôpital, profession médicale, associations, entreprises de pompes funèbres...) qui jouent désormais un rôle essentiel. Il peut redéfinir, aménager, personnaliser dans une certaine mesure, les modalités de sa prise en charge mais ces instances occupent aujourd'hui une place centrale, comme en témoignent le développement des soins palliatifs, les dispositifs de soutien aux endeuillés, la préparation de ses propres obsèques, ou encore les démarches d'adhésion à l'euthanasie. On propose, dans ce qui suit, de s'interroger sur la diversité des formes de socialisation qui conditionnent ou orientent l'expérience individuelle et sociale du mourir.This article shows that the process of end-of-life individualization cannot be dissociated from the recent emergence of new forms of socialization to death and dying. If the contemporary individual has freed himself from traditional ties, he must comply more with the constraints of new institutions (hospital, medical profession, associations, funeral parlors...) which now play a vital role. He can redefine, develop, personalize to a certain extent, the modalities of his care but these institutions occupy today a central place, as evidenced by the development of palliative care, the support systems for the bereaved, the preparation of his own funeral, or the process of joining euthanasia. In the following, we propose to question the diversity of forms of socialization that condition or direct the individual and social experience of dying.
- Mourir à l'hôpital : aspects rituels et transculturels - Claire Mestre, Aicha Lkhadir p. 75-93 L'article est une approche anthropologique de la mort à l'hôpital. L'analyse s'appuie sur la littérature produite sur ce sujet, sur les enquêtes menées par les deux auteures, en France et ailleurs (Madagascar et Maroc) et sur la consultation de médecine transculturelle qu'elles animent au CHU de Bordeaux. La mort et son sens y sont examinés à travers l'histoire en Occident et par des exemples de médicalisation dans d'autres contextes. Les rituels funéraires s'avèrent indispensables dans certaines cultures pour le devenir du mort et la paix des vivants. En Occident, les rituels se sont amenuisés, et la médicalisation, l'individualisme, la marginalisation des croyances religieuses, font que le sens de la mort s'est modifié. La culture de fin de vie qui est mise en œuvre dans les hôpitaux est pensée pour que la personne puisse donner un sens à sa vie et non pour la préparer à un au-delà. Des exemples sont pris dans différents services du CHU de Bordeaux. Les équipes inventent collectivement des gestes, des accompagnements par les paroles, pour que la fin de vie soit la plus apaisée. En effet, le risque le plus grave à l'hôpital est de mourir seul, condition infâme et violente que redoutent tous, patients, familles et soignants.This article is an anthropological approach of the death at the hospital. The analysis leans on the literature produced on this subject, on inquiries led by both authors, in France and somewhere else (Madagascar and Morocco) and examples from their consultation of cross-cultural medicine in the CHU of Bordeaux. The death and its sense are examined through the history in West and by examples of medicalization in other contexts there. The funeral rites turn out essential in certain cultures for the future of the dead person and the peace of the alive ones. In West, the rites diminished, and the medicalization, the individualism, the marginalization of religious beliefs, do that the sense of the death has modified. The culture of the end of life which is implemented in hospitals is thought so that the person can give a sense to its life and not to prepare her to one beyond. Examples are taken in various services of the CHU in Bordeaux. The teams invent collectively gestures, supports by the words, so that the end of life is the most peaceful. Indeed, the gravest risk at the hospital is to die alone, infamous and violent condition that dread all, patients, families and nursing.
- La loi Leonetti : du droit à l'éthique - Laurence Cimar p. 95-111 Confronté aux situations de fin de vie, le droit se suffit-il à lui-même, parvient-il à lui seul à guider la décision médicale dans le sens du meilleur intérêt du malade ? Ne convient-il pas de prendre en compte les valeurs et considérations éthiques pour interpréter, compléter, parfois même adapter les règles de droit dans ce contexte d'extrême vulnérabilité ? Cette démarche se révèle aujourd'hui essentielle pour l'application effective du droit qui demeure, quoi qu'il en soit, bien délicate dans ces instants d'humanité si singuliers.When faced with the end of life subject matter, is the legal frame sufficient to guide medical decisions regarding the patient's best interest? Are the laws as well as judges compelled to refer to values and ethical considerations to interpret, supplement and sometimes even adapt rules of law in this context of extreme vulnerability? This approach proves to be paramount to the enforcement of the law which is, in any event, a rather difficult process in such a singular moment of humanity.
- La fin de vie anticipée - Valérie Depadt p. 113-125 Depuis le début des années 2000, l'une des priorités du législateur réside dans le respect de la volonté du patient, cela même si ce dernier n'est plus en mesure de l'exprimer. Or, comment tenir compte de la volonté d'une personne qui n'est plus en capacité de la faire connaître ? Les mesures anticipatives ont pour raison d'être d'apporter une réponse à cette question. Ainsi, diverses institutions coexistent dans notre paysage juridique, afin de permettre aux personnes d'organiser leur vie future pour le cas où elles viendraient à ne plus pouvoir gouverner par elles-mêmes leur existence et pourvoir seules à leurs intérêts : le mandat de protection future, la désignation d'une personne de confiance et les directives anticipées.Since the early 2000s, one of the legislator's priorities has been to respect the patient's will, even if the patient is no longer able to express it. How can we take into account the will of a person who is no longer able to express it? The purpose of anticipatory measures is to provide an answer to this question. Thus, various instruments coexist in our legal landscape in order to allow people to arrange their future in the case that they are no longer able to govern their own lives and to look after their interests alone: the mandate for future protection, the designation of a person of trust and advance directives.
- L'assistance au suicide en Suisse : ses particularités éthiques et historiques - Alex Mauron p. 127-139 Dans plusieurs pays, des législations visant à autoriser certaines formes d'euthanasie active ou d'aide au suicide ont été adoptées. Or l'assistance altruiste au suicide est légale en Suisse depuis fort longtemps. Cette attitude libérale a des racines historiques intéressantes, en partie antérieures à la discussion « moderne » centrée sur l'autonomie de la personne face à la mort. Pourtant, l'analyse précise du paysage normatif qui encadre l'assistance au suicide en Suisse est malaisée car en plus du droit positif, des normes informelles y jouent un grand rôle. Nous présentons une analyse de cette situation normative en utilisant les concepts de privilèges et prétentions développés par W. N. Hohfeld et L. Wenar. Cette analyse relève l'importance d'une réflexion philosophique qui va au-delà du débat bioéthique pour saisir la nature des libertés fondamentales engagées dans l'accès à la mort assistée.Several countries have adopted legislation that authorises some form of euthanasia or assisted suicide. The provision of assisted suicide for altruistic motives has been legal in Switzerland for a long time. The historical roots of this liberal stance are interesting because they partly hark back to earlier times, before the «modern» debates centred on personal autonomy as regards death. An accurate analysis of the Swiss normative situation is not easy since informal norms play a major role alongside positive statutes. We analyse this normative situation by making use of the concepts of privileges and claims as developed by W.N. Hohfeld and L. Wenar. We emphasize the importance of a philosophical reflection that goes beyond the bioethical controversy, with a view to clarifying the basic liberties involved in enabling assisted death.
- La genèse, la mise en œuvre et les développements de la loi belge relative à l'euthanasie - Étienne Montero p. 141-163 La présente étude expose le contexte d'origine de la loi relative à l'euthanasie et les circonstances dans lesquelles elle a été pensée et adoptée. Elle rend compte des principaux débats qui ont émaillé l'élaboration du texte de loi et des grands choix opérés. Ensuite, elle fait état des difficultés et controverses apparues sur le terrain de l'interprétation et du contrôle des conditions de la loi. Enfin, elle donne un aperçu des débats en cours et propositions de loi visant à étendre le champ d'application de la loi.The present study sets out the background and circumstances under which the Act on euthanasia was conceived and adopted. It reports the main debates that have shaped the drafting of the law and the major choices made. It then refers to the difficulties and controversies about interpretation and control of the conditions of the law. Finally, it provides an overview of current debates and legislative proposals to extend the scope of the Act.
- Le bien mourir et la mort médicalisée - François Damas p. 165-181 L'accompagnement médical de la vie finissante a évolué très fortement ces dernières décennies. Les décisions d'arrêts de traitements susceptibles de prolonger la vie sont devenues la norme des fins de vie en réanimation. Ailleurs la pratique de la sédation influence souvent le moment de la mort en raccourcissant la durée des agonies. L'intention du médecin de faire mourir son malade doit être reconnue et clairement assumée. Mais elle est secondaire par rapport à ce que souhaite le malade lui-même dans sa fin de vie. Quand celui-ci n'est plus capable de s'exprimer, les membres de sa famille ou ceux qu'il a désignés peuvent déterminer ce qu'aurait été sa volonté. Alors le médecin peut s'appuyer sur ces informations pour que le malade décède dans les meilleures conditions possibles correspondant à ses souhaits y compris un raccourcissement de son agonie. Radicalement autre est l'acte euthanasique réservé à ceux qui sont capables de demander une mort lucide et volontaire dans les conditions légales des pays qui l'ont rendu possible.The medical accompaniment of the finishing life has evolved very strongly in recent decades. Decisions to stop life-prolonging treatments have become the norm for end-of-life intensive care. Elsewhere the practice of sedation often influences the moment of death by shortening the duration of the agonies. The physician's intention to help his patient to die must be recognized and clearly assumed. But it is secondary to what the patient wishes in his end of life. When he is no longer able to express himself, the members of his family or those he has designated can determine what his will would have been. Then the doctor can rely on this information so that the patient dies in the best possible conditions corresponding to his wishes including a shortening of his agony. Radically different is the euthanasic act reserved for those who are capable of demanding a lucid and voluntary death under the legal conditions of the countries that made it possible.
- La prétendue « aide médicale à mourir » et la dignité humaine - Thomas De Koninck p. 183-202 Nous ne pourrons vivre littéralement notre mort que lorsque, existant toujours, nous mourrons, c'est-à-dire, en l'instant même de notre mort. Nul ne peut mourir à ma place. Je peux donner ma vie pour quelqu'un, mais je ne peux pas mourir à sa place au sens strict. Notre propre mort nous appartient, en ce sens, et nous avons le droit de ne pas en être privé. Et surtout, elle concerne notre vie entière, jamais un instant isolé, abstrait, qui n'existe pas. Le mourant est un vivant. Au moment ultime, il se découvre tout entier en l'acte de mourir. Mourir est un acte. Il faut pouvoir agir sa mort, la faire sienne, la vivre dans le respect de son for intérieur. Qu'en est-il du sens de « mourir », dans l'expression « mourir dans la dignité » ? On l'entrevoit d'emblée, le vrai sens, le sens concret, d'un point de vue philosophique, est celui de mourir humainement. Il s'agit de pouvoir faire sienne sa mort, la vivre dans le respect de sa dignité proprement humaine de femme ou d'homme libre.We will literally live our own death only when, still living, we shall die, that is to say at the very instant of our death. No one can die in my stead. I can give my life for someone, but I cannot die in her or his stead in the strict sense. Our own death belongs to us alone, and we have a right not to be deprived of it. Furthermore, it concerns our entire life; it is never an isolated, abstract instant, for there is no such thing. The dying person is a living person. At the ultimate moment, it finds itself wholly engaged in the act of dying. To die is indeed an act. One must actually live one's death; make it one's own, in accord with one's own inner life. What is one to make of the meaning of «to die» in the expression «to die with dignity»? It ought to be clear that it's true, concrete meaning, from a philosophical point of view, is to die humanly. The question is to be able to make your death your own, to live it in the fullest possible conscience of your dignity as a free woman or man.
- La fin de vie comme question politique - Christian Godin p. 203-214 L'ensemble des vécus et des pratiques regroupés sous l'expression générique de « fin de vie » ne doit pas seulement être conçu et traité comme un problème médical, ou bien économique, ou encore psychologique. Il doit également être conçu comme une question politique, c'est-à-dire comme une question qui concerne les responsabilités de l'État et touche directement le gouvernement des hommes. C'est cette question politique, recouverte d'un côté par la technoscience médicale et de l'autre par l'idéologie des choix personnels, qui doit être remise à la place qui lui revient, c'est-à-dire au premier plan.The sum of experiences and practices gathered under the collective term of «end of life» should not only be conceived and treated as a medical issue, or an economic one, nor of a psychological one. It should also be conceived as a political issue, namely one involving the responsibilities of the State and pertaining outright to human governance. It is this political issue –covered on one hand by the medical technoscience and by the ideology of personal choice on the other hand– which should be reinstated at its proper place, that is to say at the forefront.
- Retour sur une analyse critique de la richesse et des limites du débat public sur la fin de vie en France depuis 17 ans - Didier Sicard p. 215-223 La société française réduit de façon binaire « pour ou contre l'euthanasie » la complexité de l'abord des questions de fin de vie. Malgré les lois, les avis du CCNE, la question demeure identique même si elle se déplace de l'abord direct du geste à sa signification cachée. Au lieu de s'intéresser à la formation des soignants, aux questions de l'accompagnement, à la place des soins palliatifs, les positions politiques se figent et se clivent sur des situations emblématiques, même si elles demeurent exceptionnelles.French society tends to reduce to the binary choice «pro or against euthanasia» the complexity of questioning the issue of the end of life. Despite legislations and opinions formulated by the French National Ethical Consultative Committee for the Sciences of Life and Health (CCNE), the issue remains the same even if it shifted its focus from the direct questioning of the act to its hidden significance. Instead of addressing the questions of healers' education, of support, of the extent of palliative care, political positions are rigid and divided on emblematic situations, no matter how exceptional.
- Conclusion. La fin de vie - Catherine Labrusse-Riou p. 223-227
Lectures : notes et comptes rendus
- La coutume kanak dans l'État. Perspectives coloniales et postcoloniales sur la Nouvelle-Calédonie. - Antoine Leca p. 229-246
- La mort du bourreau. Réflexions interdisciplinaires sur le cadavre des criminels de masse - Marion Vironda Dubray p. 247-253