Titre | Intelligences naturelles et artificielles, apprentissage et éducation. Le grand retour sur nos fondements bio-neuro-symboliques | |
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Auteur | André Petitat | |
Revue | Education et sociétés | |
Numéro | no 40, 2017 Dossier : Vingt ans après : la sociologie de l'éducation et de la formation francophone dans un univers globalisé | |
Page | 123-144 | |
Résumé |
Le point de départ de l'article est une interrogation sur les algorithmes informatiques, qui pénètrent dans tous les aspects de la vie matérielle, biologique et sociale. La réflexion progresse en suivant le fil qui va de l'externalisation de l'intelligence humaine dans des machines à l'incorporation par les êtres humains des procédures numériques. Les frontières entre naturel, culturel et technique se brouillent. L'opposition Humains/Non-Humains, en remplacement de Culture/Nature, a heureusement focalisé l'attention sur nos connexions avec l'environnement. En contrastant vivants (créateurs de connaissances) et non-vivants (porteurs d'informations) et en procédant par étagement des intelligences, ce texte souligne à la fois nos parentés et nos différences avec le non-vivant et avec le monde animal et invite donc à une décentration du regard et des interrogations.L'éducation, diffuse ou scolaire, doit encourager cette prise de conscience progressive de la stratification et de l'interdépendance des intelligences du vivant. L'ensemble des systèmes d'enseignement, de l'école enfantine aux recherches de pointe, devrait participer à la prise de conscience de nos rapports à la biosphère, apporter sa contribution critique et documentée aux débats sur ces questions, passer au crible scientifique les arguments des grandes entreprises privées et de l'État. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Natural and artificial intelligences: learning and education. The great return of our bio-neuro-symbolic foundationsThe article focuses on computer algorithms, which are penetrating every aspect of material, biological and social life. It continues by following the thread which goes from the externalisation of human intelligence in machines to the incorporation of digital procedures by human beings. The frontiers between the natural, cultural and technique are being scrambled. Fortunately, the Humans/Non-Humans opposition, which has replaced the Culture/Nature one, has focused our attention on our connections with the environment. By contrasting the living (creators of knowledge) and the non-living (carriers of information) and by processing intelligences step by step, this text underlines both our relations and our differences with the non-living and with the animal world, and therefore invites a decentration of our views and interrogations.Education, whether it is diffuse or academic, must encourage this progressive awareness of the stratification and interdependence of the intelligences of the living. All teaching systems, from kindergarten to cutting-edge research, must participate in understating our relations to the biosphere, in providing a critical and documented contribution to the debates regarding these issues, to examining in detail the arguments of the major private and State companies. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ES_040_0123 |