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Titre “Singular Crystal and the Remotest Things”: The Botany of Worcestershire and Geoffrey Hill's Canaan
Auteur Peter Behrman de Sinéty
Mir@bel Revue Etudes anglaises
Numéro Vol. 71, no 2, avril-juin 2018
Page 176-190
Résumé À partir du recueil Canaan, cet essai examine la façon dont Geoffrey Hill utilise The Botany of Worcestershire (1909) de John Amphlett et Carleton Rea dans ses poèmes sur le paysage anglais. L'ouvrage d'Amphlett et de Rea sur la flore du comté natal de Geoffrey Hill fournit, dans le recueil Canaan, non seulement l'épigraphe du poème « Sorrel », mais également une clé d'interprétation pour les métaphores botaniques dans l'ensemble de ce volume et de ceux qui étaient à suivre. Reconstituant, pour la première fois, la trace des lectures que Hill fait d'Amphlett et de Rea, cet article montre la spécificité des métaphores botaniques de Geoffrey Hill et démontre comment cette conscience des détails infimes soutient un des liens principaux de son œuvre : le lien entre vision, en tant que « révélation », et vision, en tant que perception. Une telle juxtaposition de vision idéale et de vue particulière se retrouve tout au long du recueil Canaan, lorsque Hill projette des mythes bibliques sur l'Europe du vingtième siècle, ou des défaillances individuelles et nationales sur des scènes du paysage anglais. Les nombreuses oppositions dans ces poèmes — entre « justice » et « équité(s) », entre « astre » et « aster », entre « sorrel » et « sorrow » — se déploient dans ce cadre. Analysant ces oppositions à la lumière des écrits de Hill sur la paronomase, cet article reconstitue la façon dont Hill négocie un accord entre la résistance des mots et les exigences de la vision.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais This essay explores Geoffrey Hill's use of John Amphlett and Carleton Rea's The Botany of Worcestershire (1909) in his depictions of English landscape in the collection Canaan. Amphlett and Rea's Flora of Hill's native county not only affords the epigraph to the collection's closing poem “Sorrel” but also provides the key to a number of Hill's botanical metaphors throughout the rest of the volume. Tracing Hill's readings of Amplett and Rea for the first time, this article demonstrates the specificity of Hill's botanical metaphors and shows how this attention to minute particulars grounds one of the central connections in this volume: the correspondence between vision, in the sense of revelation, and vision in the sense of perception. This juxtaposition of ideal vision and particular sight runs throughout this collection, as Hill maps biblical myth onto twentieth-century Europe, or national and individual failings onto figurations of English landscape. The poems' manifold oppositions—between justice and (private) equity, stars and asters, sorrel and sorrow—lie within this frame. Analysing these oppositions in the light of Hill's writings on “paronomasia” or punning, this essay traces how Geoffrey Hill negotiates an accord between the intractability of words and the demands of vision. The article concludes with an analysis of Geoffrey Hill's poem “Pisgah,” as it tries to situate the position of today's reader before this Pisgah view of England.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_712_0176