Titre | “A final clarifying”: Form, Error, and Alchemy in Geoffrey Hill's Ludo and The Daybooks | |
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Auteur | Karl O'Hanlon | |
Revue | Etudes anglaises | |
Numéro | Vol. 71, no 2, avril-juin 2018 | |
Page | 207-221 | |
Résumé |
Dans la conférence inaugurale que donna Geoffrey Hill en 2012 lors de son accession à la chaire de poésie de l'université d'Oxford, il cita les mots de W.B. Yeats, expliquant dans ses vieux jours que tous ses efforts consistaient désormais à « élucider son obsession de toujours pour la technique poétique ». Les derniers volumes publiés par Hill, Broken Hierarchies: Poems 1952-2012, Ludo et The Daybooks, adoptent des formes poétiques de plus en plus originales, surprenantes et exigeantes, parmi lesquelles celles pratiquées par John Skelton ou par John Donne (comme la strophe de “A Nocturnal upon S. Lucy's Day”), ou encore les strophes saphiques de Sidney, les calligrammes et quatrains décasyllabiques de Herbert, ou enfin la canzone de l'un des premiers poèmes de Robert Lowell, « Rebellion ». Comme l'a expliqué Kenneth Haynes à l'université de York le 17 mai 2017 dans son intervention sur la « Mémorialisation lyrique de Geoffrey Hill », les derniers poèmes publiés par Hill furent conçus en réaction aux nouveaux types d'erreur qu'il identifiait : des choses à éviter, à rejeter, à combattre. Dans l'extravagance déconcertante des formes qu'il emploie, Hill se confronte à la question de l'erreur et de l'échec. Cet article analyse les formes poétiques déployées dans les derniers poèmes de Hill à la lumière de cette notion d'erreur et d'échec, et propose d'apprécier leurs réussites (mais aussi les ratages ou les fausses notes), en termes esthétiques, éthiques et métaphysiques. L'article propose également, dans une brève coda, une comparaison entre les dernières œuvres publiées et les poèmes posthumes. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
In his 2012 Oxford Professor of Poetry lecture “Fields of Force,” Geoffrey Hill quoted W. B. Yeats to the effect that the old poet's concentration must be “a final clarifying of lifelong attention upon the matter of tecnic” [sic]. The final volumes of Geoffrey Hill's Broken Hierarchies: Poems 1952-2012, Ludo and The Daybooks, adopt an increasingly wayward, outlandish and constrictive series of poetic forms, including Skeltonics, John Donne's stanzaic form from “A Nocturnal upon S. Lucy's Day,” Sidnean sapphics, Herbert's calligrams, decasyllabic quatrains, and a canzone from an early poem by Robert Lowell, “Rebellion.” As Kenneth Haynes remarked in his lecture “Witness for the Witnesses: Geoffrey Hill and Lyric Memorialisation” at the University of York, 17 May 2017, Hill's last poems are a response to his discovery of new forms of error—new things to be held off, repudiated, driven against. In the outrageous and extravagant forms adopted, Hill explores the burden of error and failure. This paper will examine the relationship of Hill's late forms to error and failure, critically evaluating the aesthetic, ethical, and “metaphysical” achievements (and misfires, wrong notes) of the last work. I will also attempt a brief coda comparing the last work published in his lifetime with his posthumous poems. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_712_0207 |