Titre | Les dispositifs de gestion d'un contexte à l'autre : métissage, ruptures, innovations ? | |
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Auteur | Sarah Botton | |
Revue | Recherches Sociologiques et Anthropologiques | |
Numéro | vol. 40, no 2, 2009 La gestion des entreprises dans un contexte mondialisé | |
Page | 33-54 | |
Résumé |
Cet article interroge les pratiques gestionnaires de deux entreprises de services urbains, filiales des groupes français Suez et EDF qui sont intervenues dans les années 1990 et 2000 dans la distribution privatisée de l'eau et de l'électricité à Buenos Aires. Le questionnement repose sur les dispositifs de gestion que ces organisations ont alors mis en place à destination des habitants de quartiers défavorisés, nouveaux acteurs d'une relation de service « marchandisée », dont la particularité est qu'ils sont peu solvables, souvent installés de manière informelle, voire clandestine, au cœur d'un véritable « problème politique ». Nous interrogeons ainsi, grâce aux grilles de lecture proposées par la sociologie de la gestion notamment, les outils mis en place par ces entreprises, les dynamiques de recomposition, d'innovation ou de métissage de dispositifs de gestion « importés » des expériences européennes (formation) ou de projets de développement (modalité participative d'intervention). Nous questionnons également l'émergence d'une nouvelle profession d'« ingénieur social » dans un contexte particulier de très forte polarisation sociale, ainsi que les analyses connexes relatives aux modes de légitimation et d'ancrage de cette nouvelle profession. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
This article looks at the management practices of two urban service enterprises, subsidiaries of the French groups Suez and EDF, who intervened in the 1990's and after 2000 in the privatized distribution of water and electricity in Buenos Aires. The questioning involves the management arrangements that these organizations set up for the inhabitants of the downtrodden quarters, new actors in a “merchandized” service relationship, whose particularity is that they are practically insolvent, often housed informally, or in a clandestine manner, at the heart of a truly “political problem”. Thanks to question charts, notably proposed by the sociology of management, we thus ask about the tools set up by these enterprises, i.e., the dynamics of recombining, innovating or crossbreeding management arrangements “imported” from European experiences (training) and about development projects (participative types of intervention). We also investigate the emergence of a new profession of “social engineer” in a particular context of very high social polarization, as well the related analyses involving modes of legitimization and anchorage of this new profession. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/rsa/144 |