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Titre Pour une anthropologie de la libération
Auteur Michael Singleton
Mir@bel Revue Recherches Sociologiques et Anthropologiques
Numéro vol. 42, no 1, 2011
Page 45-61
Résumé Foncièrement constructiviste, l'Anthropologie elle-même (à supposer, dato non concesso, que le singulier substantiel soit de mise) n'est pas moins le “fait” d'une culture à l'exclusion, en dernière analyse, de toute autre. Néanmoins, produit en surface, mais processus en profondeur, bien que née et grandie dans un certain Occident, rien ne l'empêche d'inventer une identité inédite. D'où l'émergence à l'Université Catholique de Louvain d'une Anthropologie Prospective dont l'intentionnalité identitaire, impliquée jusqu'à l'indignation, rend libératrice. La Culture l'abhorrant autant sinon plus que la Nature, le vide laissé par la théologie de la libération, morte avec Dieu lui-même, pourrait être rempli par son pendant anthropo-logique.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Fundamentally constructivist, Anthropology itself (supposing, but “dato non concesso”, that such a substantial singularity exists) is no less the “fact” of one culture to the exclusion, in the last analysis, of all others.  However, seemingly a product but basically a process, though born and bred in the West, there is nothing to prevent anthropology from reinventing its identity.  Hence the emergence in the Catholic University of Louvain, of a Prospective Anthropology whose committed and at times indignant intentionality makes for freedom. Culture abhorring it as much if not more than Nature, the vacuum left by the demise of liberation theology subsequent to the Death of God himself, could be filled by an anthropo-logical equivalent.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/rsa/655