Contenu de l'article

Titre Quand être soi ne suffit plus. Les nouvelles modalités du travail identitaire des universités belges francophones
Auteur Aubépine Dahan, Hugues Draelants, Xavier Dumay
Mir@bel Revue Recherches Sociologiques et Anthropologiques
Numéro vol. 47, no 1, 2016 Les universités face à l'injonction au changement
Page 111-131
Résumé Cet article cherche à documenter les modalités d'intégration de la fonction communication au sein des universités comme reflet de leurs réactions et adaptations identitaires aux évolutions du champ de l'enseignement supérieur. Notre enquête empirique en Belgique francophone met notamment en évidence une dissonance entre l'investissement objectif des autorités universitaires dans les activités de communication, et un manque d'orientations stratégiques exprimé par les services en charge de ces activités. Au-delà de l'interprétation classique reposant sur l'anarchie organisationnelle et la fragmentation que connaissent les universités, une deuxième interprétation s'appuie sur la notion d'anarchie institutionnelle : les universités seraient moins en manque de stratégie que d'é­léments leur permettant de se positionner au sein d'un champ organisationnel en pleine reconfiguration. Les dimensions identitaires légitimes sont en cours de définition et de structuration, largement imposées de l'extérieur, et non encore maîtrisées par les universités. Le travail identitaire assumé par les services de communication consiste alors à se positionner au sein du champ, sans en maîtriser les codes.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais This article seeks to document methods of incorporating the function of communication into universities as a reflection of their reactions and identitary adaptations to evolutions in the field of higher education. Focussed on French-speaking Belgium, our empirical investigation in particular highlights a dissonance between the objective in­vestment of the university authorities in communication activities and a lack of strategic orientations expressed by the services in charge of those activities. Beyond the tra­ditional interpretation based on organisational anarchy and the fragmentation universities are going through, a second interpretation relies on the concept of institutional anarchy : the universities may be said to be less in lack of a strategy than of elements enabling them to position themselves within an organisational field in full reconfiguration. The legitimate identitary dimensions are in the process of being defined and structured, a process largely imposed from the outside, and not yet mastered by the universities. The identitary work assumed by the communication services therefore consists in positioning themselves within a field, without mastering the codes.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/rsa/1626