Titre | “Désir d'enfant - devoir d'enfant” | |
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Auteur | Charlotte Debest, Irène-Lucile Hertzog | |
Revue | Recherches Sociologiques et Anthropologiques | |
Numéro | vol. 48, no 2, 2017 Le travail procréatif | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 29-51 | |
Résumé |
À partir de deux enquêtes de terrain en sociologie, l'une portant sur les personnes volontairement sans enfant et l'autre sur l'articulation de la vie professionnelle des femmes avec leur parcours d'assistance médicale à la procréation, l'article s'attache à interroger le rôle de l'État et de l'institution médicale dans la mise en place de la pression sociale à procréer dont les femmes paient le prix fort. Socialement, symboliquement, économiquement, identitairement, elles ont à répondre de l'absence d'enfant. S'intéresser aux discours des femmes qui ne sont pas mères, que cela relève d'un choix ou de difficultés à procréer, permet d'éclairer d'un jour nouveau que les enfants – que ceux-ci soient présents, absents, désirés, fantasmés – restent une “affaire de femmes”. Puisque la maternité continue d'être pensée comme une étape constitutive de la féminité, tout concourt à ce que celles qui ne sont pas mères soient reléguées socialement ou prises en charge médicalement. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Based on two field surveys in sociology, one studying people who are voluntarily chil- dless and the other on the interrelationship of women's professional lives with their re- course to medically assisted reproduction, the article attempts to question the role of the State and institutionalized medicines in exerting a social pressure to procreate that women bear the brunt of. Socially, symbolically, economically, and identitarily, they have to answer for the absence of a child. Focusing on the discourses of women who are not mothers, whether that results from a choice or reproduction difficulties, allows us to see afresh that children – whether they be present, absent, desired or dreamt of – remain a “woman's affair”. Since maternity continues to be thought of as a constituti- ve stage in femininity, every circumstance contributes to those who are not mothers being relegated socially or taken charge of medically. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/rsa/1907 |