Contenu de l'article

Titre Le temps (réel), c'est de l'argent
Auteur Christian Pfister
Mir@bel Revue Revue française d'économie
Numéro vol. XXXII, avril 2018
Page 195-212
Résumé À l'âge du trading haute fréquence sur les marchés financiers et de la mise en place de services de paiements instantanés dans le commerce de détail, on peut trouver étrange que l'échéance la plus courte négociée sur le marché monétaire soit le « au jour le jour ». Cette situation est le reflet de politiques menées par les banques centrales qui fournissent gratuitement la liquidité intra-journalière au système bancaire. De telles politiques sont difficiles à fonder en théorie et comportent des limites auxquelles les banques centrales pourraient remédier en conduisant des politiques monétaires en temps réel. L'article détaille comment, à la suite de cette décision, les banques centrales pourraient adapter certaines caractéristiques de leur cadre opérationnel de politique monétaire et de leurs systèmes de réglement brut en temps réel. En tout état de cause, les avantages potentiels d'un tel choix devraient être soigneusement pesés en contrepartie des coûts pour les banques centrales, les intermédiaires financiers et la société.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais (Real-)Time is Money
In the age of high-frequency trading in financial markets and faster payment services in account-toaccount (A2A) transactions of bank retail customers, it may seem odd that the shortest maturity that is traded in the money market is overnight. This situation reflects policies implemented by central banks, which provide banks with free intraday liquidity. Such policies are difficult to ground in theory and have limitations which central banks could remedy by conducting realtime monetary policies. The article details how, following that decision, central banks could adapt some features of their monetary policy operational frameworks and of their real-time gross settlement systems. In any case, the potential benefits of such a move should be carefully weighed against the costs for the central banks, the financial intermediaries and society.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFE_174_0195