Titre | Gender-based violence and the patrimonial state in Nicaragua: The rise and fall of Ley 779 | |
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Auteur | Pamela Neumann | |
Revue | Cahiers des Amériques Latines | |
Numéro | no 87, 2018 Nicaragua : sandinismo 2.0 ? | |
Rubrique / Thématique | Dossier. Nicaragua : sandinismo 2.0 ? |
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Page | 69-90 | |
Résumé |
Au cours des dernières décennies, les défenseurs des droits des femmes et les groupes conservateurs et religieux mobilisés au nom de ce qu'ils considèrent être des « valeurs familiales » s'affrontent un peu partout dans le monde. Cette confrontation s'est révélée au grand jour au Nicaragua autour de l'adoption, en 2012, de la Loi 779, initialement la loi la plus complète sur la violence de genre jamais adoptée dans le pays. Cependant, en réponse aux réactions négatives d'organisations religieuses locales, la plupart des éléments les plus progressifs de cette législation ont été atténués. Le soutien initial du président Daniel Ortega et de ses alliés à la Loi 779 s'est réduit suite aux critiques des groupes conservateurs. Ce recul s'inscrit dans un conflit historique entre Ortega et les mouvements féministes, et une alliance avec les groupes religieux conservateurs du pays. Les implications de cette alliance vont bien au-delà des particularités de la Loi 779. La suppression de la dissidence et l'intégration d'idéologies religieuses au sein des institutions étatiques contribuent à créer un État patrimonial-autoritaire caractérisé par la personnification de l'autorité patriarcale, limitant très sévèrement les droits des femmes au Nicaragua. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
For the last several decades, a global ideological struggle has been taking place between organizations and institutions that promote women's rights and a parallel countermovement of conservative and religious groups defending so-called “family values”. The recent political struggle over gender-violence law in Nicaragua is a microcosm of these dynamics. In 2012, the Nicaraguan government passed its most comprehensive law on gender-based violence to date (Ley 779). However, following a backlash by local conservative religious groups, many of the law's major provisions were substantially weakened. This article analyzes how President Daniel Ortega's initial support for Ley 779 was undone by the conservative outcry against it. The author argues that the seeming reversal of Ortega and his allies on Ley 779 is better understood as a continuation of Ortega's longstanding tensions with the country's feminist movement and his alliance with conservative religious groups. The implications of this alliance go well beyond the particulars of Ley 779. Through his suppression of dissent and integration of religious ideologies into state institutions, Ortega's actions have created a patrimonial-authoritarian state characterized by the personalization of patriarchal authority that severely undermines women's rights in Nicaragua. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/cal/8515 |