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Titre Micropolitiques pour le droit à la ville au Brésil : tissages d'un mouvement social mineur
Auteur Paula Brum Schäppi
Mir@bel Revue Problèmes d'Amérique Latine
Numéro no 110, automne 2018 Le droit à la ville en Amérique latine
Rubrique / Thématique
Dossier. Le droit à la ville en Amérique latine
Page 99-112
Mots-clés (géographie)Brésil Rio de Janeiro
Mots-clés (matière)hôpital psychiatrique maladie mentale marginalité militantisme mouvement social politique de la santé relations sociales santé vie urbaine ville
Résumé L'article propose une réflexion sur l'activisme contemporain et ses tissages micropolitiques pour le droit à la ville au Brésil. Il analyse les manières dont le mouvement anti-asilaire (antimanicomial) de Rio de Janeiro aborde et problématise cette question. À travers des résistances, des affirmations et des expérimentations, ce mouvement social mineur investit la ville comme lieu de care en santé mentale et de soin avec le commun. L'article explore des pratiques et discours militants qui pensent et occupent l'espace urbain en tant qu'espace politique, de circulation et de prise en compte de la différence, en particulier de la folie. En mettant l'accent sur les micropolitiques engendrées par des mouvements sociaux mineurs, il est possible d'envisager des processus à contre-courant du triste scénario de rupture démocratique sous couvert de légalité que la macropolitique brésilienne traverse à présent.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Micropolitics for the right to the city in Brazil: weaves of a minor social movement
The article proposes a reflection on contemporary activism and its micropolitical weaves for the right to the city in Brazil. It analyses the ways in which Rio de Janeiro's anti-asylum (antimanicomial) movement addresses and problematizes this issue. Through resistance, affirmations and experiments, this minor social movement invests the city as a place of mental health care and care with the common. The article explores militant practices and discourses that think and occupy urban space as a political space, a space of circulation and of taking into account difference, in particular madness. By focusing on the micro-policies generated by minor social movements, it is possible to envisage processes that run counter to the sad scenario of democratic rupture under the guise of legality that Brazilian macro-politics are currently going through.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PAL_110_0099 (accès réservé)