| Titre | Ontologie relationnelle et pensée du commun | |
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| Auteur | Cléo Collomb | |
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Revue | Multitudes |
| Numéro | no 45, été 2011 Fukushima. Du commun au comme-un | |
| Rubrique / Thématique | Comme un cadrage |
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| Page | 59-63 | |
| Résumé |
La pensée dominante, celle qui se réfère constamment à l'article de Garrett Hardin sur « La tragédie des communs », repose sur une ontologie atomiste : présupposer des entités individuelles revient à concevoir le commun comme espace d'externalités. Une ontologie relationnelle considérant que les entités viennent à l'existence par la relation nous conduit en revanche à penser l'individu, non comme présupposé, mais comme processus. Dès lors, le commun ne se déroule pas extérieurement à lui. L'individu s'individue par le commun, de même que le commun s'intensifie par les différentes individuations qui le texturent. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Résumé anglais |
Relational Ontology and Conceptions of the Common Dominant views, based on Garrett Hardin's article on “The Tragedy of the Commons”, are founded upon an atomist ontology: by presupposing individual entities, they conceive the commons as a space of externalities. A relational ontology, by assuming that entities come to exist through relations, leads us to conceive the individual, no longer as a presupposition, but rather as a process. As a consequence, the common is no longer exterior to the individual. One individuates oneself through the common, while the common is intensified by the various individuations which provide its texture. Source : Éditeur (via Cairn.info) |


