Titre | Organiser la désappropriation, libérer le commun | |
---|---|---|
Auteur | David gé Bartoli, Sophie Gosselin | |
Revue | Multitudes | |
Numéro | no 47, hiver 2011/2012 En dette d'Europe – ONG, monde, genre | |
Rubrique / Thématique | Mineure |
|
Page | 189-194 | |
Résumé |
L'humain est en crise. Il lui faut sortir de sa construction anthropocentriste du monde pour retrouver le commun qui le précède, le déborde et l'appelle à sortir de lui-même. Les prémisses de cet appel révolutionnaire, dont l'enjeu est la libération du commun, se réalisent de par le monde à travers de nouvelles luttes politiques. Leur point commun : organiser la désappropriation. Leur objectif : l'abolition de la propriété. Ainsi s'engage une politique de l'hospitalité qui accueille sans discrimination tous les êtres et expressions de la nature, en-deçà d'une conception de la propriété et du propre comme motifs identitaires de l'humanisme et sources de l'exclusion et de la domination de ce qui existe, persiste, se meut hors de lui, sans lui. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
Organizing the Dis-appropriation, Liberating the Common Human being is in crisis. He has to escape the anthropocentric construction of the world, in order to recover the Common that precedes and goes beyond him. Premises of this revolutionary call, whose aim is the liberation of the Common, happen through the world via some new political struggles. Their common feature: organizing the dis-appropriation. Their goal: the abolition of property. That's how a politics of hospitality is at stake, capable to accommodate every being and expression of nature, without any kind of discrimination, below a conception of property which lies at the core of humanism and is the origin of exclusion and domination of what exists, persists, moves out of human, without him. Source : Éditeur (via Cairn.info) |