Titre | La structure sociale vacillante de la Chine [2000] | |
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Auteur | He Qinglian, Celia Izoard | |
Revue | Agone | |
Numéro | no 52, 2013 Autour de la revue Dushu | |
Page | 143-179 | |
Résumé |
Au début des réformes, la plupart des intellectuels chinois imaginaient qu'on verrait bientôt se former dans le pays une importante classe moyenne. Ce qui, aux yeux de beaucoup, apporterait la stabilité sociale. Le développement de l'entreprise privée, la redistribution des biens d'État et l'introduction de l'actionnariat ont alimenté l'espoir que les choses évolueraient de cette façon. La puissance qu'a pu revêtir cette idée est illustrée par le fait que certains membres de l'élite intellectuelle considèrent encore aujourd'hui la corruption comme un phénomène bénin, du seul fait qu'elle contribue à faire disparaître l'ancienne économie. La réalité s'est révélée très différente de ces illusions. Non seulement la Chine n'a pas évolué vers une distribution des revenus en forme de diamant, avec une classe moyenne importante au milieu, mais elle se trouve dans la situation inverse : la structure sociale, devenue pyramidale, rappelle celle des pays d'Amérique latine et d'Asie du Sud-Est comme la Thaïlande ou les Philippines. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=AGONE_052_0143 |