Titre | Le féminisme à la sauce Facebook : On like ou pas | |
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Auteur | Susan Faludi, Françoise Wirth | |
Revue | Agone | |
Numéro | Hors série 2015 « Le pire des mondes possibles » | |
Page | 105-128 | |
Résumé |
Tandis que le capitalisme industriel avait amené les femmes, en tant que groupe, à se mobiliser pour changer la société, sa variante consumériste les a incitées individuellement à se soumettre à une culture de masse, puis les a encouragées à considérer cette soumission comme une libération. D'une certaine façon, le féminisme américain est resté coincé dans cette posture. Dans l'économie postindustrielle, le féminisme a été redistribué sous la forme d'un vecteur d'expression du « moi » considéré comme un objet de consommation commercialisable, dont la valeur augmente avec le nombre de clics qu'il suscite. « Les images d'un certain type de réussite féminine prolifèrent [... et on] voudrait nous faire croire que – oui – le capitalisme est le meilleur ami de la femme. » Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=AGONE_HS01_0105 |