Titre | Si les propos paraissent violents, la réalité est tellement plus violente ! | |
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Auteur | , Marion Carrel, Julienne Flory, Patricia Osganian | |
Revue | Mouvements | |
Numéro | no 96, novembre 2018 La battle du rap : genre, classe, race | |
Rubrique / Thématique | Itinéraire |
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Page | 137-154 | |
Résumé |
Un itinéraire dans Mouvements à 24 ans ? ! Faisant écho à l'article de Marion Dalibert dans ce numéro, on remarquera d'abord que, célébrée – non sans raisons – dans nombre de médias comme l'« étoile montante du rap » en France, Chilla affiche un profil idéal pour se différencier du rappeur mauvais coucheur : femme dans un milieu considéré comme masculin, métisse, elle ne vient pas des quartiers, elle a acquis une solide formation classique en conservatoire, elle rappe et chante, elle a fait le buzz avec trois titres féministes, elle ne s'exhibe pas dans ses clips. Mais Chilla, qui revient ici sur son jeune parcours, ne rentre pas dans les cases : si elle assume la référence féministe et se réclame de l'humanisme, elle n'a rien contre l'affichage de l'argent, l'hypersexualisation, ni même, sous certaines conditions, les bombements de torse machos. Elle livre également ses analyses sur le rap et les questions identitaires, la violence, l'importance de l'insolence et du second degré, les différentes formes de sexualité, le rôle des réseaux sociaux et le rapport des artistes à l'argent. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MOUV_096_0137 |