Titre | ONG, mouvements et partis roms en Bulgarie : quels modes d'organisation pour quelle articulation des intérêts ? | |
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Auteur | Elena Marušiakova, Vesselin Zakhariev Popov, Nadège Ragaru | |
Revue | Revue d'études comparatives Est-Ouest | |
Numéro | vol. 38, no 4, 2007 Les politisations de l'identité dans les Balkans contemporains | |
Rubrique / Thématique | Les politisations de l'identité dans les Balkans contemporains I. Minorités et politique : quels mécanismes d'articulation et de défense des intérêts collectifs ? |
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Page | 49-66 | |
Résumé |
Cet article porte sur le processus d'investissement de la communauté rom dans le champ politique et dans un secteur des ONG qui a connu un développement très rapide après 1989. Avec le soutien financier et « l'expertise » de la communauté internationale, une « gipsy industry » a en effet émergé dans les années 1990 : censée fournir des réponses aux problèmes des Roms en Bulgarie, elle a eu des incidences ambiguës sur la définition et le traitement des questions roms, ainsi que sur l'articulation des intérêts des membres de cette communauté. La voie de la représentation politique n'a pas toujours fourni une alternative fructueuse aux ONG qui se sont multipliées grâce à des financements internationaux et, depuis 1990, les stratégies des entrepreneurs politiques roms ont fluctué dans l'espace et le temps. Dans un contexte de très forte visibilité sociale du « problème rom » sur l'agenda international et européen, l'articulation des définitions externes (par des organisations internationales, des fondations occidentales, des acteurs européens, etc.) et internes des enjeux roms demeure un défi majeur. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Romani NGOs, movements and political parties in Bulgaria:
Competing forms of organization and definitions of group interests
The Romani community has become involved in politics and in NGOs, which have grown quickly since 1989. Given international funding and "expertise", a "Gypsy industry" emerged during the 1990. Though supposedly providing answers to the problems of Roma in Bulgaria, it has had an ambiguous impact on defining common interests for Romani communities and defending them. Political representation has not always been a worthwhile alternative to NGOs, which have multiplied thanks to international funding. Since 1990, the strategies of Romani political "entrepreneurs" have fluctuated. Some of them have wanted to run on the tickets of the so-called "generalist" parties, while others have tried to form a pact with the Movement of Rights and Freedom (which represents the Turkish minority's interests), and still others are supporting an alliance among Romani political formations that would reach beyond cleavages within the community. Given the visibility of the "Romani social problem" on the international and European levels, articulating the internal and external (international organizations, Western foundations, Europeans, etc.) definitions of the issues involved represents a major challenge. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/receo_0338-0599_2007_num_38_4_1861 |