Titre | L'impact de la crise ougandaise sur le ravitaillement de Kampala (The impact of Ugandan political crisis upon the supplying of Kampala) | |
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Auteur | Bernard Calas | |
Revue | Bulletin de l'Association de Géographes Français | |
Numéro | no 1995/3 Afrique et Madagascar : questions d'actualité / Mutation du tissu métropolitain en Europe | |
Rubrique / Thématique | I. Afrique et Madagascar : questions d'actualité (Current issues in Africa and Malagasy republic) |
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Page | 222-233 | |
Résumé |
Résumé. - La crise politique ougandaise engendre une déstructuration sociale profonde dont certains des effets essentiels sont de multiplier la pluriactivité et d'opérer une égalisation par le bas de la consommation alimentaire. Néanmoins la ville n'a pas connu de crise alimentaire, d'abord à cause du développement d'une agriculture intra-urbaine active. Celle-ci, quoique entamant un processus paysager de ruralisation, participe pleinement à l'affirmation d'une urbanité kampalaise. Ensuite, malgré une réduction du rayonnement kampalais dû à la crise des transports et à l'insécurité, la crise alimentaire urbaine n'a pas eu lieu, parce que les paysans de la périphérie ont su se convertir au vivrier marchand, alternative rentable aux cultures commerciales d'exportation dont les cours se sont effondrés. Enfin, les urbains ont continué à entretenir avec leur village des relations familiales étroites qui ont servi de support à un approvisionnement vivrier non marchand relativement volumineux. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Abstract. - A deep social destructuration process has been generated by the Ugandan political crisis. Some of its most important effects are the spreading of part-time jobs through the urban society and a levelling of urban food consumption. Nevertheless the city has not been threatened by food shortages thanks to the development of an active intra-urban agriculture. Although a process of ruralisation began, this activity, in the end, strengthened the urban character. Moreover, although Kampala lost some of its influence, due to transport shortage and insecurity, the food crisis did not take place because the surrounding peasants shifted from cash crops to food crops which sell well enough on Kampala markets and bring back some money. Last but not least, town men have kept family ties with their rural area. These social relationships have supported a non-monetary food supply of considerable proportions. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/bagf_0004-5322_1995_num_72_3_1829 |