Titre | Langues « dominantes » et identités nationales dans les Etats baltes (Dominant languages and national identities in the Baltic states) | |
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Auteur | Michel Cabouret | |
Revue | Bulletin de l'Association de Géographes Français | |
Numéro | no 1998/4 La nouvelle Europe médiane | |
Rubrique / Thématique | I. L'espace baltique et son devenir (Séance organisée le 12 octobre 1996 à Paris) |
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Page | 410-418 | |
Résumé |
Résumé. - La promotion des langues baltes indo-européennes (lette et lituanien) et de l'estonien, idiome ouralique, longtemps méprisées et opprimées, reléguées au rang de dialectes surtout paysans a été une des bases essentielles de la prise de conscience de leur nationalité par les locuteurs respectifs de celles-ci. Le sentiment national appuyé sur la langue (et aussi sur la religion dominante du moins en Estonie la confession réformée luthérienne et en Lituanie le catholicisme romain) est devenu au début du vingtième siècle le fondement de la création de nouveaux Etats, expression politique des nationalités nées elles-mêmes du creuset des langues parlées en commun. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Abstract. - The promotion of Indo-European Baltic languages, such as Latvian and Lithuanian as well as Estonian, an Uralic language, all banned for a long time and mostly looked down upon as peasant dialects, has helped those who spoke them build their self-image. The national identity feeling deriving from language as well as from the dominant religion (like Lutherian Protestantism in Estonia and Roman Catholicism in Lithuania) has become, at the beginning of the twentieth century, the incentive of the creation of new states as the political expression of a national feeling based on the use of common languages. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/bagf_0004-5322_1998_num_75_4_2077 |