Titre | «Zones grises » , interstices durables de la carte politique ? Relecture critique d'un concept géopolitique («Grey zones », sustainable interstices of the political map ? Critical reassessment of a geopolitical concept) | |
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Auteur | Amaël Cattaruzza | |
Revue | Bulletin de l'Association de Géographes Français | |
Numéro | no 2012/1 Risques et conflits | |
Page | 104-120 | |
Résumé |
L 'utilisation de la notion de «zone grise » est devenue courante dans la littérature géopolitique et stratégique française. Cet article s 'intéresse à la définition de cette notion floue et à ses significations explicites et implicites. Proche de la notion d'«Etat failli », la catégorie de «zone grise » est souvent utilisée pour désigner un territoire hors de contrôle de l'Etat et considéré comme une menace à combattre. Le cas d'étude du Nord Kosovo montre au contraire l'ambiguïté de ce type de zone, et la manière dont elle peut être manipulée et instrumentalisée par les différents acteurs en jeu. La «zone grise » n 'est donc pas hors du système interétatique, mais en fait pleinement partie. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
The use of the concept "grey area " has become frequent in the French geopolitical literature. This text focuses on the definition of this fuzzy notion and on its implicit meaning. Close to the concept of "failed state ", the category of " grey area " is often used to point out a territory out of control of the state and considered as a threat to face with. On the contrary, the case study of North Kosovo shows the ambiguity of this kind of territory, and the way it can be manipulated and used by the different actors at stake. So, the "grey area " is not out of the interstate system but is a part of it. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/bagf_0004-5322_2012_num_89_1_8247 |