Titre | Une famille dans l'église : Sociabilités des classes populaires immigrées aux États-Unis | |
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Auteur | Ana Portilla | |
Revue | Actes de la recherche en sciences sociales | |
Numéro | no 225, décembre 2018 Capital social en migration | |
Page | 42-53 | |
Résumé |
Cet article s'intéresse aux manières dont les immigrés de classes populaires et sans statut légal acquièrent et entretiennent des relations après la migration. L'enquête ethnographique, qui porte sur un groupe de fidèles d'une petite église évangélique en Californie, montre que la participation aux sociabilités de l'église est relativement coûteuse et demande un véritable travail d'entretien des relations. Différentes manières d'appartenir au groupe coexistent ensuite et n'ont pas les mêmes effets sur les trajectoires de ces hommes et femmes installés depuis plusieurs années aux États-Unis, pour qui le capital social aide à pallier les multiples obstacles liés à leur statut. Ainsi le franc succès des églises évangéliques auprès des immigrés de classes populaires ne saurait s'expliquer simplement par le rattachement à une « communauté » culturelle et religieuse. Une approche par le capital social permet d'appréhender le reclassement social post-migratoire que permet ce type d'instances d'encadrement. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This article focuses on the social relationships that undocumented working class immigrants develop and maintain after migrating. Based on an ethnography of a congregation associated with a small evangelical church in California, it suggests that the participation in church activity is costly and requires an ongoing maintenance of social relationships. Different ways of belonging to the group coexist and have different effects on the trajectories of the men and women who have been residing in the United States for several years, and for whom social capital contributes to offsetting the many obstacles associated with their status. Thus, the success of evangelical churches among working class immigrants cannot be simply explained in terms of belonging to a cultural or religious “community.” An approach in terms of social capital makes it possible to understand the post-migration social requalification made possible by such instances of social supervision. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ARSS_225_0042 |