Titre | Les combattants, les fétiches et le prétoire : Le procès de Germain Katanga devant la Cour pénale internationale | |
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Auteur | Élisabeth Claverie | |
Revue | Cahiers d'études africaines | |
Numéro | no 231-232, 2018/3-4 Face à la sorcellerie | |
Rubrique / Thématique | études & essais |
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Page | 699-735 | |
Résumé |
Le procès de Germain Katanga, qui eut lieu devant la Cour pénale
internationale (CPI) à La Haye entre le 24 novembre 2009 et le 7 mars
2014, est ici traité comme une source, d'abord selon son cadre
d'énonciation, pour l'histoire de certains épisodes de la Deuxième
Guerre du Congo (RDC) et, ensuite, en fonction du prétoire comme une
arène cosmopolitique et un dispositif de description de la forme de
« conflits armés internes » et « conflits armés internationalisés ».
Parmi les antagonistes qui se sont affrontés, très asymétriques en
termes d'armement et de ressources, certains ont considéré, et l'ont
déclaré ouvertement au prétoire, que leurs seules forces résidaient
dans le pouvoir de leurs prophètes/féticheurs et de leurs fétiches.
Une des constantes des témoins dans ce procès a été de tenter
d'établir une mesure des forces relatives, tant à la guerre (les
armes/les fétiches), qu'au prétoire (la parole du droit/celle des
fétiches). Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The trial of Germain Katanga, which took place before the International Criminal Court (ICC) in The Hague between November 24, 2009 and March 7, 2014, is herein treated as a source, first according to its declarative framework, for the history of certain episodes in the Second Congo War (RDC), then in terms of the courtroom as a cosmopolitical arena and apparatus to describe the form of “internal armed conflicts” and “internationalized armed conflicts.” Among the highly asymmetrical antagonists that confronted each other, with regard to their respective arms and resources, some considered and openly declared in court that their only forces resided in the power of their prophets/witch doctors and their fetishes. One of the constants in this trial was that the witnesses attempted to establish a measure of relative forces, as much in war (arms/fetishes) as in the courtroom (the word of the law/that of fetishes). Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CEA_231_0699 |