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Titre The Lunchbox and Mumbai's Dabbawallahs: Creating Spaces of Desire
Auteur Joshil K. Abraham, Judith Misrahi-Barak
Mir@bel Revue Etudes anglaises
Numéro Vol. 71, no 3, juillet-septembre 2018
Rubrique / Thématique
Varia
Page 341-354
Résumé L'Inde est souvent présentée comme la plus grande démocratie au monde. Pourtant, c'est une société où les contrastes entre la réussite des classes supérieures et la situation des classes inférieures sont les plus criants. Cet article s'appuie sur The Lunchbox (2013) de Ritesh Batra : ce film de fiction offre un point de vue original sur la société indienne, bien différent de celui qui est souvent adopté. Il s'agit ici du monde socio-économique des employés de bureau effectuant en train leurs trajets journaliers entre Mumbai et ses banlieues éloignées, ainsi que du monde domestique des épouses et des mères au foyer. C'est surtout le réseau de relations dans lesquelles les individus sont pris qui est au centre du film. Sur le mode de la comédie et en utilisant des procédés narratifs spécifiques comme le genre épistolaire ou une structure temporelle non-linéaire, le film pose la question du verrouillage des vies individuelles dans une société de consommation de plus en plus dévorante. Comment s'émanciper des conditions matérielles, des liens familiaux et des coutumes sociales ? Comment créer de nouveaux espaces de liberté ?
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais India is often hailed as being the biggest democracy in the world. Yet, it is a society where the contrasts between the achievements of the upper classes and the situation of the lower classes are among the sharpest. This article will use Ritesh Batra's The Lunchbox (2013): this fiction film offers an original vantage point into Indian contemporary society, not necessarily the one that is most often exhibited. It is the socio-economic world of small employees commuting by train between Mumbai and its remote outer districts, it is also the domestic world of wives and mothers. Most importantly, the network of relations in which the individuals are enmeshed, constitutes the core of the film. Through comedy and specific narrative devices such as letter-writing, or a non-linear time line, the film explores ways to prevent the foreclosure of one's lives in an increasingly consuming, devouring society. Ultimately, how can one emancipate oneself from material conditions, family bonds and social customs, and create new spaces for oneself?
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_713_0341