Titre | Building the Non-Aligned Babel: Babylon Hotel in Baghdad and Mobile Design in the Global Cold War | |
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Auteur | Vladimir Kulić | |
Revue | ABE Journal : European architecture beyond Europe | |
Numéro | no 6, 2014 Socialist Networks | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Résumé |
S'élevant telle une ziggourat moderne sur les rives du Tigre, l'hôtel Babylon à Bagdad crée un lien transhistorique direct entre le passé antique de l'Irak et son identité moderne. Son histoire a cependant connu une évolution moins linéaire, révélatrice de l'étrange mobilité de la conception architecturale et de son cheminement à travers les réseaux du mouvement des pays non-alignés. L'hôtel a été initialement conçu au début des années 1970 par l'architecte slovène Edvard Ravnikar pour l'industrie touristique florissante sur la côte adriatique de la Yougoslavie socialiste. Après avoir échoué, le projet a été vendu au gouvernement irakien, qui souhaitait l'inaugurer à l'occasion du 7e sommet du mouvement des pays non-alignés, prévu en 1982. Une fois terminé, l'hôtel fut exploité par la chaîne de luxe indienne Oberoi. Cet article étudie le cas de l'hôtel Babylon comme exemple de l'internationalisation de la culture du bâti pendant la guerre froide et révèle une convergence récurrente de l'industrie du tourisme et de la représentation politique. En outre, il remet en question l'hypothèse selon laquelle la modernité architecturale « coule » en sens unique de l'ouest à l'est et du nord au sud. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Rising from the banks of the Tigris like a modern-day ziggurat, Babylon Hotel in Baghdad establishes a direct transhistorical link between Iraq's ancient past and its modern identity. Its history, however, traces a more convoluted line, pointing to the uncanny mobility of architectural design and its paths through the networks of the Non-Aligned Movement. The hotel was originally designed in the early 1970s by the Slovenian architect Edvard Ravnikar for the booming tourist industry on the Adriatic coast of socialist Yugoslavia. After the project fell through, however, the design was sold to the Iraqi government, which aimed to open it on the occasion of the Seventh Summit of the Non-Aligned Movement, scheduled for 1982. On its completion, the hotel came to be operated by the Indian luxury chain Oberoi. The paper analyzes Babylon Hotel as a case study in the internationalization of the building culture during the Cold War, revealing a recurrent conflation of tourism industry and political representation. It challenges the assumption that architectural modernity “flows” unidirectionally from the West to the East and from the North to the South, and points to more convoluted routes. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/abe/924 |