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Titre Exporting Working Patterns: Polish Conservation Workshops in the Global South during the Cold War
Auteur Alicja Gzowska
Mir@bel Revue ABE Journal : European architecture beyond Europe
Numéro no 6, 2014 Socialist Networks
Rubrique / Thématique
Articles
Résumé En Pologne, la conservation du patrimoine culturel est principalement associée à la reconstruction spectaculaire (et controversée) de villes détruites dans l'après-guerre, labellisée « École polonaise de préservation et de conservation ». Ce titre accrocheur et répandu a contribué au succès international des spécialistes travaillant pour l'Atelier d'État polonais pour la conservation du patrimoine culturel (pkz Pracownie konserwacji zabytków). Entre la fin des années 1960 et le début des années 1990, ils ont réalisé des centaines de projets de conservation du patrimoine de taille variable dans plus de 30 pays, dont plus de 20 sur des sites actuellement classés patrimoine mondial de l'unesco. L'objectif de cet article est de démontrer comment ce dispositif, unique pour les pays socialistes, a réussi à s'établir et à s'étendre sur les marchés post-coloniaux dans des pays comme l'Algérie, le Cambodge, l'Égypte, la Syrie, la Tunisie et le Vietnam. Il souligne également comment les experts polonais sont parvenus à adapter leur méthodologies, leurs méthodes de travail interdisciplinaires ainsi que leurs standards techniques et scientifiques aux circonstances locales.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The conservation of cultural heritage in Poland is mainly associated with spectacular (and controversial) post-war reconstruction of destroyed cities, and labeled “Polish school of preservation and conservation”. This widespread catchy term helped Polish specialists working in Polish State Workshops for the Conservation of Cultural Heritage (pkz Pracownie konserwacji zabytków) achieve an international success. From the late 1960s to the beginning of the 1990s they completed in over 30 countries hundreds of heritage conservation projects of various scales, including more than 20 on sites that are now on the unesco World Heritage List. The aim of this article is to show how this enterprise, as the only one from socialist countries, managed to establish itself and grow on the post-colonial markets in countries such as Algeria, Cambodia, Egypt, Syria, Tunisia and Vietnam. It highlights also how Polish experts managed to adjust their methodologies, interdisciplinary methods of work, techniques and scientific standards to local circumstances.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/abe/1268