Titre | Rounded Edges: Modernism and Architectural Dialogue in Ho Chi Minh City | |
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Auteur | H. Hazel Hahn | |
Revue | ABE Journal : European architecture beyond Europe | |
Numéro | no 11, 2017 Paradoxical Southeast Asia | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Paradoxical Southeast Asia |
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Résumé |
Il est communément admis qu'il n'existe pas, à Hô-Chi-Minh-Ville et contrairement à Hanoï, un ensemble urbain homogène représentant un style architectural particulier. C'est pourquoi cet article cherche à établir l'importance du patrimoine architectural de Hô-Chi-Minh-Ville, en montrant que la ville possède bien un ensemble de bâtiments cohérents, à la conception remarquable, construits dans des styles modernistes. Il souligne en particulier un trait unique de ces structures : le motif récurrent de courbes et de bords arrondis qui ponctuent ce centre urbain très dense. L'auteur tente ainsi de démontrer que ces bâtiments, construits entre les années 1920 et la fin des années 1970, donnent au centre de Hô-Chi-Minh-Ville un aspect unique, cohérent et frappant, parmi les plus grands ensembles architecturaux modernes existant au monde. Enfin, ce texte resitue Hô-Chi-Minh-Ville au sein de la géographie mondiale de la circulation du modernisme ; il met en lumière la dynamique interne de l'évolution architecturale de la ville au-delà de la division coloniale/postcoloniale, et révèle la continuité dans l'évolution des formes malgré les ruptures provoquées par certains événements historiques. La présence importante de bâtiments modernistes aux bords arrondis à Phnom Penh, et leur similarité avec ceux de Hô-Chi-Minh-Ville, suggère par ailleurs le rôle essentiel également joué par la circulation des formes à l'échelle régionale. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
It is widely considered that there is no critical mass of architecture in a homogeneous style in Ho Chi Minh City, in contrast to Hanoi. This essay seeks to establish Ho Chi Minh City's architectural heritage as a significant one, by arguing that the city does actually possess a critical mass of cohesive, remarkably well-designed buildings in modernist styles. Highlighted here is a unique feature of these modernist buildings: rounded, curved corners as a recurring motif in a dense urban center. The author argues that such buildings, dating from the 1920s through the 1970s, have provided the center of Ho Chi Minh City unique, cohesive, and striking characteristics and that they form one of the great ensembles of modernist architecture anywhere. This essay aims to re-locate the place of Ho Chi Minh City on the world map of the circulation of modernism, by emphasizing the internal dynamic of the city's architectural evolution that transcends the colonial-postcolonial divide, and highlighting the evolution of forms revealing a continuity in spite of event-based ruptures in history. The significant presence of modernist buildings with curved corners in Phnom Penh, and their similarities to those of Ho Chi Minh City, suggest that regional circulation also played a crucial role. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://journals.openedition.org/abe/3630 |