Titre | Rome / Kabul / Rome: Elective Affinities and an Embassy ProjectThe First Italian Embassy in Kabul | |
---|---|---|
Auteur | Michela Rosso | |
Revue | ABE Journal : European architecture beyond Europe | |
Numéro | no 12, 2017 The space of diplomacy | |
Rubrique / Thématique | Dossier: The space of diplomacy. Design and beyond |
|
Résumé |
À la fois symboles de l'État et lieux dédiés à la représentation de la souveraineté nationale, les ambassades sont un des aspects de la « visibilité ostentatoire » des Italiens à l'étranger qui impose un regard critique. Bien que l'Unification italienne ait marqué un nouveau départ dans la façon dont le gouvernement a élaboré sa politique étrangère, partiellement au moyen de réalisations architecturales hors du pays, c'est surtout sous le fascisme que la propagande nationale a été spatialement matérialisée par la construction de nouveaux édifices diplomatiques, l'ambassade d'Ankara en étant un exemple majeur. Cet article propose l'étude d'un édifice méconnu, l'ambassade d'Italie à Kaboul (Afghanistan). La conception et l'histoire du projet sont inévitablement liées aux grandes phases de la politique italienne, de la fin de la Grande Guerre, en passant par la montée du fascisme, jusqu'à l'après Seconde Guerre mondiale, et marquées d'une aspiration nouvelle à une reconstruction morale et physique du pays. Les origines de l'ambassade remontent à 1919, quand Carlo Sforza, alors ministre plénipotentiaire à Istanbul, signe un accord avec le roi Amanullah engageant une aide financière italienne à la Troisième Guerre anglo-afghane. L'architecte Andrea Bruno reçut commande du projet de l'actuelle ambassade inaugurée en 1974. À partir des années 1960, Andrea Bruno avait été impliqué dans la restauration des bouddhas de Bâmiyân qui allaient, en 2003, être inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril de l'unesco. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
|
Résumé anglais |
As both symbols of the State and places devoted to the representation of sovereignty, embassies represent an aspect of the “conspicuous visibility” of Italians abroad that still deserves some critical attention. Although the Italian unification marked a new departure in the way the national government shaped foreign policy in part by means of architectural projects outside Italy, it was especially during the Fascist regime that national propaganda was spatially materialized through the promotion of new embassy buildings, one prominent example being the one in Ankara. This paper proposes to explore the overlooked case of the Italian embassy in Kabul. The project's inception and subsequent history are necessarily intertwined with the historic phases of Italian politics, from the end of the Great War, through the rise of Fascism until the post-World War II years, marked by a new aspiration towards a moral and physical reconstruction of the country. The embassy's origins can be traced back to 1919, when Carlo Sforza, the Italian plenipotentiary minister in Istanbul, signed an agreement with the Afghan king Amanullah Khan pledging Italian financial support for the Third Afghan War. Architect Andrea Bruno was commissioned to design the present embassy building, which opened in 1974. Since the early 1960s, Bruno had been involved in the restoration works on the Buddhas of Bamiyan, later inscribed on the unesco List of World Heritage in Danger. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
|
Article en ligne | http://journals.openedition.org/abe/4042 |