Titre | Quand les journalistes se font historiens. Le cas français | |
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Auteur | Christian Delporte | |
Revue | Le Temps des Médias | |
Numéro | no 31, automne 2018 Le temps long des réseaux sociaux numériques | |
Rubrique / Thématique | Territoires d'études |
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Page | 187-199 | |
Résumé |
L'article évoque le goût sensible des journalistes français pour l'histoire, en montre les origines et les expressions contemporaines. Longtemps, les journalistes et les historiens-universitaires ont fait partie de la même sphère, jusqu'à ce que la professionnalisation des uns et des autres ne les sépare. Dans les années 1950-1960, cependant, on constate un retour massif de l'histoire chez les journalistes, phénomène qui se prolonge jusqu'à nos jours et permet de distinguer quatre catégories de « journalistes-historiens » : les témoins (qui favorisent l'essor de l'histoire immédiate) ; les érudits-vulgarisateurs ; les journalistes spécialisés dans l'information culturelle (souvent proches des universitaires) ; les producteurs et médiateurs d'histoire. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This paper evokes the manifest taste French journalists have for history, exploring its origins and its contemporary expressions. For a long time, journalists and academic historians have been part of the same world, until the professionalization on both sides separated them. Since the 1950s-1960s, however, there is a massive return of history among journalists; the paper defines four categories of “journalists-historians”: the witnesses (who have favoured the rise of immediate history); scholars and popularizers; journalists specialized in cultural information (often close to academics); producers and mediators of history. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=TDM_031_0187 (accès réservé) |