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Titre Fiscalité de l'épargne et choix de portefeuille des ménages français
Auteur Christian Pfister
Mir@bel Revue Revue d'économie financière
Numéro no 131, 3ème trimestre 2018 Finance et fiscalité
Rubrique / Thématique
Finance et fiscalité
Page 61-75
Résumé La fiscalité française du capital des ménages présente plusieurs caractéristiques. Tout d'abord, son niveau élevé : en 2016, elle représentait 6 % du PIB, plaçant la France en première position, à égalité avec le Royaume-Uni dans l'Union européenne où la moyenne s'élève à 3,8 % (3,5 % dans la zone euro). Ensuite cette fiscalité, considérée aussi bien isolément que par comparaison avec l'étranger, est marquée tant par son instabilité que sa complexité et la création de distorsions en faveur de certains produits ou intermédiaires, en particulier l'épargne non risquée, l'intermédiation par l'assurance-vie et l'épargne salariale. Sur la base de ce constat, l'article s'interroge dans un premier temps sur le caractère approprié de la fiscalité de l'épargne des ménages en France au regard de la théorie. Dans un deuxième temps, il en évalue l'impact sur les allocations d'actifs et le financement de l'économie. L'accent est mis sur l'épargne financière, particulièrement dans la deuxième partie.Classification JEL : D14, H24, H31.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais French taxes on household savings comport several features. First, their steep level: in 2016, they represented 6 % of Gross Domestic Product (GDP), putting France in first place, tied with the United Kingdom, in the European Union (EU), for which the average rate is 3.8 % (3.5 % in the eurozone). Secondly, these taxes, looked at both separately as well as in comparison with other countries, are characterized by their unstable nature, as well as their complexity and the creation of distortions in favor of certain products or intermediaries, particularly risk-free savings, intermediation by life insurance, and company savings plans. On the basis of this observation, the article begins by questioning whether the taxation of household savings in France is appropriate from a theoretical point of view. It then goes on to evaluate its impact on asset allocations and the financing of the economy. The accent is placed on financial savings, particularly in the second part of the article.Classification JEL : D14, H24, H31.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ECOFI_131_0061