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Titre Le dévoiturage ou la ville sans (sa) voiture : mobilités plurielles, services numériques et vie de quartier
Auteur Jean-Michel Deleuil, Emmanuelle Barbey, Antonin Sintès
Mir@bel Revue Flux
Numéro no 108, avril-juin 2017 Circulation des matières, économies de la circularité
Rubrique / Thématique
Varia
Page 80-87
Résumé La propriété d'un véhicule est source de contraintes en termes d'entretien, de stationnement et de coût, qui nuisent à l'évaluation globale du mode de déplacement voiture. Au point que certaines personnes choisissent de se « dévoiturer » et préfèrent modifier leurs façons de se déplacer, et leur mode de vie en ville. Les offres disponibles en ville dense sont multiples, plus ou moins souples, efficaces, confortables ou coûteuses, selon les motifs, les distances, les besoins en déplacement. Les modes traditionnels, modes doux, transports en commun, train ou taxi ne sont plus les seules alternatives à la voiture ; de nouveaux systèmes émergent : le covoiturage, la location de voiture entre particuliers, l'autopartage ou la mutualisation.Ces changements dans l'offre de mobilité modifient le rapport à la ville, à l'organisation du quotidien des ménages, qui cherchent avant tout à améliorer leur qualité de vie par de nouvelles pratiques de déplacement. Quand la propriété de la voiture individuelle n'est plus vécue comme un facteur d'autonomie mais comme une aliénation, y renoncer permet de repenser l'organisation du quotidien et d'investir autrement le temps et l'espace de la ville, du moins en centre-ville, où l'offre en modes alternatifs est suffisamment dense.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The property of a vehicle has a lot of constraints in terms of maintenance, parking and costs. This can cause a bad appreciation of the car as mode of travel. To the point that some people finally choose to drop their car and to change their way of moving and living in the city. Alternatives to the car are multiple in dense cities : those are more or less flexible, efficient, comfortable or expensive, according to the motives, the distances or the needs to travel. Traditional modes of transport, eco-friendly modes, public transports, trains or taxis are not the only alternatives to cars anymore. New systems are coming up : carpool, car sharing, car rental between individuals or mutualisation.These mobility changes modify the relationship to the city and the daily life of families, who are actually looking for a way of improving their quality of life by using new moving practices. Indeed, when the property of an individual car is not felt as a factor of autonomy but an alienation, renouncing allows to rethink the daily life organisation and to invest the urban time and space in an other way… at least in the city centre, where the alternative modes offer is dense enough …
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=FLUX1_108_0080