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Titre Literarische Erziehung im Zeichen philosophischer Heiterkeitsdebatten. Auf- und Entheiterung nach 1945
Auteur Stefan Born, Tanja Angela Kunz
Mir@bel Revue Germanica
Numéro no 63, 2018 Heiterkeit-L'allégresse au cœur de l'écriture poétique et philosophique
Rubrique / Thématique
Critique de l'allégresse
Page 71-90
Résumé Dans les débats pédagogiques de ces dernières années s'articule la thèse selon laquelle la pensée pédagogique entrerait dans une phase d'allégresse accrue. Le sérieux de l'éducation issu du sérieux de la modernité aurait été pour la première fois surmonté et une conscience pédagogique proche de celle qui avait distingué les pédagogues baroques serait dorénavant en cours de réhabilitation. Cependant, comme en témoigne l'histoire littéraire, durant l'époque moderne également, une pensée de l'allégresse apparaît et disparaît périodiquement. Il semblerait peu probable que la pédagogie, notamment celle de la littérature, n'en eût pas participé. Cet article s'intéressera aux trois décennies postérieures à 1945. En se basant sur des publications spécialisées de la didactique allemande et de la pédagogie en général, il étudiera le rôle effectif joué par l'allégresse dans l'éducation d'après-guerre. Nous apporterons la preuve que l'allégresse faisait bien partie prenante des discussions de l'époque et en constituait un point névralgique pour l'image pédagogique de l'éducateur comme pour les buts éducatifs visés. Cette analyse se conçoit comme une première étape pouvant contribuer à l'élaboration plus générale d'une histoire pédagogique littéraire et de sa théorétisation.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Recent studies on education have argued that an era of ‘cheerfulness' has started in pedagogical thinking, replacing the seriousness of education that was a characteristic of the modern era. There seems to be a return to a pedagogical consciousness that in some ways is reminiscent of baroque pedagogy. Yet even during the modern era there have been moments of relative ‘cheerfulness', as German literary studies have shown. It is therefore plausible that pedagogy, especially in the literary field, must have participated in these trends in one way or another. This paper focuses on the three decades following 1945 and examines relevant pedagogical and didactic literature, in order to understand whether (and to what extent) post-war pedagogy integrated ‘cheerful' ideas of ‘Bildung'. It argues that in the examined period cheerfulness was a pivotal element in the way pedagogues perceived themselves and their objectives. The description of this aspect is intended as a contribution to a broader and more nuanced history of pedagogical and didactic scopes and models.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GERMA_063_0071