Titre | Monolithic Religious Markets, Fragmented State Structures, and Islamic Fundamentalism among Iranians and across the Middle East and North Africa | |
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Auteur | Mansoor Moaddel | |
Revue | Revue internationale des études du développement | |
Numéro | no 229, 2017/1 L'économie politique de la République islamique d'Iran | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 33-62 | |
Résumé |
En concevant le fondamentalisme comme une orientation vers la religion
de chacun, cet article propose que l'intégrisme au niveau macro résulte
de deux types de monopoles sur le marché religieux : (1) un monopole
séculier imposé par l'État et (2) un monopole religieux aligné sur un État
autoritaire unifié, mais (3) il décline lorsqu'un monopole religieux est soutenu
par un régime fragmenté qui soutient une élite fractionnée. Les conditions
de l'après-indépendance (1919) : l'Égypte et l'Iran pré-révolutionnaire se
conforment aux premières d'entre elles, l'Arabie saoudite aux secondes, et
l'Iran post-révolutionnaire aux troisièmes. En testant ces propositions qui
utilisent des données transnationales provenant de quatorze pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, les résultats montrent que l'intégrisme est lié
(1) positivement à l'autoritarisme étatique, (2) positivement à la régulation
étatique de la religion, et (3) négativement aux élites fractionnées. Au niveau
micro, cet article montre que l'écart du fondamentalisme parmi les Iraniens
est connectée aux caractéristiques du régime islamique (religiosité, identité
islamique, confiance en la mosquée et dans les différentes institutions de
l'État, hostilité envers les « exogroupes » et l'Occident, dépendance au
régime, télévision contrôlée comme source de divertissment). Au-delà de
la religion et du régime, le fondamentalisme est négativement lié au statut
socio-économique, à la vie urbaine, au libéralisme et à l'accès à diverses
sources d'information, mais il est positivement lié à l'idée que l'économie
fonctionne au profit de tous les Iraniens. Les sunnites sont plus fondamentalistes, mais les Kurdes et les Lors le sont moins. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Conceptualizing fundamentalism as an orientation toward one's religion, this paper proposes that fundamentalism on the macro level results from two types of monopolies in the religious market: (1) a state-imposed secular monopoly and (2) a religious monopoly aligned with a unified authoritarian state, (3) but it declines when a religious monopoly is supported by a fragmented regime that sustains a fractionalized elite. The conditions of post-independence (1919) Egypt and pre-revolutionary Iran conform to the first, Saudi Arabia to the second, and post-revolutionary Iran to the third. Testing these propositions by using cross-national data from fourteen Middle Eastern and North African countries, the results show that fundamentalism is linked (1) positively to state authoritarianism, (2) positively to state regulation of religion, and (3) negatively to fractionalized elites. On the micro level, this paper shows that variation in fundamentalism among Iranians is connected to the features of the Islamic regime –religiosity, Islamic identity, trust in the mosque and in different institutions of the state, hostility toward outgroups and the West, and the reliance on the regime-controlled TV as a source of entertainment. Beyond religion and regime, fundamentalism is negatively linked to socioeconomic status, urban living, liberalism, and access to diverse sources of information, but positively to the perception that the economy works for the benefit of all Iranians. Sunnis are more fundamentalist, but Kurds and Lurs are less. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RIED_229_0033 |