Titre | Le pays du sport face au sport le plus populaire du monde | |
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Auteur | Charles P. Korr | |
Revue | Sociétés & Représentations | |
Numéro | no 7, 1998 Football & Sociétés | |
Rubrique / Thématique | I. Études |
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Page | 89-98 | |
Résumé |
En 1988, la FIFA accorda aux États-Unis le droit d'héberger la Coupe du
Monde de 1994. L'un des résultats de cette décision fut d'induire un débat houleux
entre les supporters, les autorités du football et de nombreux observateurs du jeu
sur l'opportunité de laisser le plus grand événement de sport d'équipes du monde
avoir lieu dans un pays dont l'équipe s'était rarement qualifiée pour le championnat
et où le football était considéré comme un sport secondaire. La principale cause de
mécontentement vis-à-vis de la FIFA et de colère envers les États-Unis fut que la
décision fut ressentie comme le résultat de considérations bassement commerciales
et le sentiment que les États-Unis n'avaient pas réellement « fait leurs classes » dans
le football international. Cet article étudie l'attitude des Américains envers la
Coupe du Monde et construit des parallèles autour du fait que les États-Unis n'ont
a jamais fait preuve de beaucoup d'enthousiasme pour les sports internationaux.
L'importance de « jouer pour son pays » n'a jamais vraiment fait partie de l'expérience américaine. Autant que l'idée que l'on octroie les termes de « World séries »,
« superbowl », et titre de « National Basketball Association » présenté comme
Championnat du Monde de Basket, puisse amuser nombre d'universitaires non-Américians bien intentionnés, il n'en demeure pas moins vrai que ces mots ont une
résonnance dans l'esprit des Américains. La reconnaissance de leur importance et
une compréhension du fondement de l'attitude des Américians à l'encontre de la
Coupe du Monde présentent à nos yeux une façon utile d'approcher le particularisme culturel des États-Unis et le rôle du sport en tant que miroir des identités
culturelles nationales. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
In 1988, FIFA awarded the United States the right to host the 1994 World Cup.
One of the results of this decision was to start a lively debate among supporters,
football authorities, and many observers of the game about the wisdom of having the
world's premier team sport event in a nation whose team had seldom qualified for
the championship round and where football was considered a peripheral sport. Much
of the annoyance with FIFA and anger towards the United States was based on what
was felt to be the crassly commercial considérations that had gone into the decision
and the feeling that the United States had not served a proper « apprenticeship » in
international football. This article looks at the attitude of Americans towards the
World Cup and draws parallels to the way in which there has never been much
enthusiasm in the United States for international sports. The importance of « playing
for your country » has never been an active part of the American expérience. As
much as many well-intentioned non-American scholars may be amused by the idea
of « The World Series », « The super Bowl », and the National Basketball Association
title series being referred to as « The World Basketball Championship », these terms
do resonate for Americans. The récognition of their importance and an understanding of the basis for the American attitude towards the World Cup présents us with
a useful way of looking at the cultural particularism of the United States and the role
that sports play s in reflecting national cultural identities. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SR_007_0089 |