Titre | Une justice socialiste ? : Les commissions des conflits dans les entreprises de RDA | |
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Auteur | Sandrine Kott | |
Revue | Sociétés & Représentations | |
Numéro | no 14, 2002 La Vie judiciaire | |
Rubrique / Thématique | I. Études |
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Page | 119-134 | |
Résumé |
Après guerre, dans la nouvelle Allemagne socialiste, la séparation des pouvoirs politiques et judiciaires est
abolie. Pour l'heure, il importe d'édifier une justice nouvelle, en rupture avec la tradition libérale que les
nouveaux dirigeants récusent, incarnée par les commissions des conflits (Konflikttkommissionen). Créées en
1953 dans les entreprises employant plus de 200 personnes, ces dernières ont en charge les conflits du travail puis, par la suite, les « petits délits ». On peut se demander si la justice d'entreprise est une expression
de l'atomisation du corps social ou si, au contraire, elle est plutôt l'expression de la défiance à l'égard des
élites politiques de l'Allemagne socialiste, et ce bien avant la chute du mur de Berlin. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
In post-war new socialist Germany, the separation of political and judicial powers was abolished. The
important issue at the time, was to create a new justice, radically different from the liberal tradition challenged by the new leaders and embodied by the conflicts committees (Konflikttkommissionen). They were
created in 1953 in firms of over 200 employees, and were supposed at first to take care of work related
conflicts, and then later, of « small misdemeanours ». One may wonder if corporate justice is an expression of the atomisation of the social stratum or if, on the contrary, it is rather an expression of defiance
towards the political elite of socialist Germany, well before the fall of the Berlin wall. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SR_014_0119 |