Contenu du sommaire : La Vie judiciaire
Revue | Sociétés & Représentations |
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Numéro | no 14, 2002 |
Titre du numéro | La Vie judiciaire |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Présentation - Frédéric Chauvaud, Jean-Jacques Yvorel p. 5-8
I. Études
- Deux regards satiriques sur la justice : La Caricature et Le Canard enchaîné - Françoise Banat-Berger, Yves Ozanam p. 11-31 L'étude de caricatures relatives à l'institution judiciaire parues dans deux célèbres publications satiriques distantes de plus d'un siècle, La Caricature et Le Canard enchaîné, constitue un apport majeur pour l'histoire sociale, politique ou culturelle. Quatre entrées thématiques ont été ici privilégiées : la répression au service du Pouvoir, les procès politiques, la censure et les détournements parodiques. Au-delà de leurs différences, les deux journaux donnent, avec une grande vitalité, un image sombre de la justice.The study of caricatures concerning the judicial institution published in two famous satirical newspapers La Caricature and Le Canard enchaîné, over a span of one century, is a major contribution to social, political or cultural history. Four themes have been privileged here: repression serving the Power, political trials, censorship and parodical diversion. Beyond their different styles, both papers give, with great vitality, a dark representation of justice.
- Le prononcé des peines en France : Entre mesures et sanctions - Bruno Aubusson de Cavarlay p. 33-54 La place de l'emprisonnement ferme dans le prononcé des peines est étudié à partir des données statistiques disponibles et des principaux résultats d'enquêtes monographiques sur le fonctionnement de la justice pénale. L'accroissement des durées des peines prononcées est replacé dans un contexte marqué par la permanence des mécanismes de prédétermination de la sanction et la transformation des contentieux les plus sévèrement réprimés. Sur vingt ans ou plus, la croissance de la population carcérale a été accompagnée de changements profonds dans le recours à la privation de liberté.The frequency of imprisonment in sentencing practice is observed through available criminal statistics and some main results from local surveys about criminal justice system. The increase in sentence length is related to a context in which the permanence of processes predetermining the sanction supports a shift in the most severely treated offences. Over twenty years or more, prison population growing came with deep changes in the use of detention.
- La codification de la vie judiciaire : dans les illustrations du théâtre de Courteline par Barrère - Solange Vernois p. 55-69 Adrien Barrère, qui travailla comme affichiste au théâtre du Grand Guignol et au cinéma Pathé et qui collabora à plusieurs journaux satiriques, fut sollicité par l'éditeur A. Fayard pour illustrer les œuvres de Courteline dans la revue du Modern-Theâtre, en particulier entre 1911 et 1912. Deux pièces concernaient la justice : L'Article 330 (1911, n° 7), comédie en un acte représentée pour la première fois au Théâtre Antoine en décembre 1900, et Un Client sérieux (1912, n° 20), comédie en un acte donnée en août 1896 au théâtre du Carillon. La codification des illustrations de Barrère, qui répond à un système subtil de lois, traduit bien les normes régissant l'institution, telles que les perçut Courteline. Barrère s'est plu à utiliser l'espace et les accessoires scéniques soit pour évoquer l'ordre social soit au contraire pour exprimer la transgression aux bons usages. À l'instar de l'auteur, il a cherché à montrer que le tribunal est le théâtre par excellence des tensions et des conflits. Le procédé favori de l'artiste est la traduction géométrique de l'espace et la transposition physique des rapports de force. Les légendes qui accompagnent les dessins de Barrère et le recours à l'allégorie confèrent aux illustrations une valeur universelle et montrent que l'artiste a profondément compris le monde de Courteline, même si le style de ses dessins n'atteint jamais le mordant et la causticité du verbe du dramaturge.Adrien Barrère, who worked as a poster designer for the Grand Guignol Theatre, for Pathé and for several satiric newspapers, was asked by the publisher A. Fayard to illustrate several plays written by Courteline in the Modern-Theatre journal, especially in 1911 and 1912. Two plays dealt with Justice: L'Article 330 (1911, n° 7), a one-act comedy first performed at the Théâtre Antoine in December 1900, and Un Client sérieux (1912, n° 20), a one-act comedy staged in August 1896 at the Carillon theatre. The codification of Barrère's illustrations, which relies on a complex system of laws, expresses in a very appropriate manner the normative aspects of the institution, as they were perceived by Courteline. Barrère delighted in using the stage and the props either to evoke social order or to express the breaking of common practices. Like the author, he tried to show that the Court is the very place where tensions are expressed and where conflicts take place. The favorite devices used by the the illustrator are the geometrical representation of space and the physical transposition of the relationships in terms of power struggle. The content of the captions and the resort to allegory give Barrere's illustrations a universal value and show that the artist had a deep understanding of Courteline's works, even though the style of his drawings is not as biting and caustic as the language of the playwright.
- Les Faux-monnayeurs de la Cueille - Jean-Marie Augustin p. 73-81 En 1876, un chaudronnier et un étameur ambulant fabriquèrent de fausses pièces d'argent dans une maison du faubourg de la Cueille à Poitiers. Us furent condamnés par la cour d'assises de la Vienne, l'un à cinq ans de réclusion criminelle, l'autre aux travaux forcés à perpétuité. C'étaient de pauvres artisans, des besogneux de la fausse monnaie. Face à la police et aux magistrats, ils avouèrent tout de suite et s'inclinèrent devant la fatalité des événements.In 1876, a boiler maker and an itinerant tinsmith made counterfeited silver coins in a house in La Cueille near Poitiers. They were sentenced to a five year imprisonment for one of them and to life hard labour for the other. They were poor craftsmen, plodders of forgery. Confronted with the police and the judges, they confessed at once and submitted to the fatality of events.
- L'affaire Claude C. ou la subversion des rôles - Sylvie Lapalus p. 83-92 À Lyon, le 8 juin 1903, Claude C., ouvrier passementier de 27 ans, tue sauvagement sa mère pour la dépouiller de ses économies : une affaire criminelle ordinaire si ce n'est que le coupable se comporte comme un véritable trublion. Tout au long de la procédure judiciaire, en effet, Claude C. ne cesse de bousculer la hiérarchie judiciaire en cherchant tour à tour à se substituer au juge d'instruction, aux experts médicaux ou encore à l'avocat de la défense. Ce renversement des rôles débouche même sur une totale inversion des responsabilités puisque c'est la victime elle-même qui est mise sur la sellette par son fils. Car pour Claude C., la vraie victime, c'est lui, d'où la vanité de son procès qui ne serait plus qu'une vaste supercherie. Contrastant si radicalement avec celle de l'accusé repentant, une telle attitude ne manque pas de choquer les contemporains surtout en ces temps où le crime cristallise les angoisses de toute la société. Malgré tout, ultime renversement dans cette affaire, la justice de la Belle Epoque ne reste pas complètement insensible à la force insidieuse du discours de ce parricide puisqu'après l'avoir condamné à la peine capitale, elle commue sa peine en travaux forcés à perpétuité.On June 8th 1903 in Lyon Claude C. a haberdashery worker, aged 27, brutally murdered his mother in order to steal her savings: an ordinary criminal case except for the accused's troublesome behaviour. Indeed, throughout the entire legal proceedings Claude C. constantly upset the judiciary trying to replace, in turn, the examining magistrate, the medical experts and even the counsel for the defence. This reversal of roles resulted in a complete inversion of responsibilities since it was the victim herself who was being accused by her son. For Claude C., since he was the real victim, his trial was thus futile and would no longer be anything but a sham. This attitude was such a contrast to that of a repentant defendant that his contemporaries were shocked especially at a time when murder crystallised the fears of all the society. Even so, the ultimate reversal in this case was that the judiciary of the Belle Epoque was not completely insensitive to the insidious strength of the parricide's speech because after having sentenced him to death, the court commuted his sentence to hard labour for life.
- Femmes de Dieu et Justice de l'an II - Gwénaël Murphy p. 93-103 Les trajectoires des religieuses pendant la Terreur sont mal connues. L'Histoire a retenu essentiellement les exécutions des Carmélites de Compiègne, canonisées en littérature par Bernanos ou celles des religieuses d'Orange. Si une minorité (environ 200 sur 40 000) d'anciennes religieuses subirent un sort identique, une grande partie eurent cependant des rapports avec la justice de l'an II. Emprisonnées comme filles ou sœurs d'émigré, protégeant des prêtres réfractaires, portant l'habit de religieuse ou vivant en couvent clandestin, parfois ayant rejoint les armées rebelles de l'Ouest, c'est plus de 10 % d'entre elles qui connaissent une expérience carcérale. Celle-ci se décline autour de trois temps : l'arrestation, la vie en prison et l'interrogatoire qui ouvre sur des tactiques discursives pour tenter d'obtenir des aveux ou de les éviter, le tout aboutissant sur un verdict. L'ampleur du choc revolutionnaire est en ce lieu la plus perceptible. Reste a s'interroger sur la nature de la « persecution » des religieuses : ne se trouve-t-on pas face a un processus de marginalisation sociale ?The paths of nuns during the Terror ar unaware. History has essentially remember capital executions to the Carmélites of Compiègne, who have been canonized in literature by Barnanos, or Orange's nuns death. II a mirority (about 200 on 40 000) of ancient nuns were affected by the same lot, a large part bear somme relations with the justice of the second year of French Republic. Imprisoned like daughters or sisters of émigrés, protected non-juring priests, weared the nun costume or living in a secret convent, sometimes have been rejoin the rebellious army of West, it's more than 10 % between them who know a prison experience. It split up into three moments : the arrest, the prison life and the questioning who open on language tactics for trying to obtain confessions or to avoid doing it, everything succeeded on a verdict. The massive scale of revolutionary impact is marked in this place. At the end, we can ask the question of the nature of nuns « persecution » : don't we confronted with social marginalization process ?
- Le législateur, l'aide sociale et la famille - Fadila Chourfi p. 105-117 En 1984, une loi entend bouleverser « l'esprit de l'Aide Sociale à l'enfance ». Elle transforme les relations entre l'État et la famille tout en assurant la promotion d'une nouvelle conception de cette dernière. Mais surtout elle met en évidence un pluralisme des pratiques qui peut être lu à la fois comme de nouvelles formes de régulation et comme une démocratisation de l'Enfance protégée.In 1984, a law intends to change « the spirit of social welfare for children ». It transforms the relationship between the State and the family while promoting a new conception of the latter. But most of all, it reveals a pluralism of practices which can be read both as new forms of regulation and as a democratisation of child protection.
- Une justice socialiste ? : Les commissions des conflits dans les entreprises de RDA - Sandrine Kott p. 119-134 Après guerre, dans la nouvelle Allemagne socialiste, la séparation des pouvoirs politiques et judiciaires est abolie. Pour l'heure, il importe d'édifier une justice nouvelle, en rupture avec la tradition libérale que les nouveaux dirigeants récusent, incarnée par les commissions des conflits (Konflikttkommissionen). Créées en 1953 dans les entreprises employant plus de 200 personnes, ces dernières ont en charge les conflits du travail puis, par la suite, les « petits délits ». On peut se demander si la justice d'entreprise est une expression de l'atomisation du corps social ou si, au contraire, elle est plutôt l'expression de la défiance à l'égard des élites politiques de l'Allemagne socialiste, et ce bien avant la chute du mur de Berlin.In post-war new socialist Germany, the separation of political and judicial powers was abolished. The important issue at the time, was to create a new justice, radically different from the liberal tradition challenged by the new leaders and embodied by the conflicts committees (Konflikttkommissionen). They were created in 1953 in firms of over 200 employees, and were supposed at first to take care of work related conflicts, and then later, of « small misdemeanours ». One may wonder if corporate justice is an expression of the atomisation of the social stratum or if, on the contrary, it is rather an expression of defiance towards the political elite of socialist Germany, well before the fall of the Berlin wall.
- La part d'indépendance du parquet : sous le Second Empire - Anthony Poncier p. 135-150 Considérés comme des représentants de l'autorité agissant au nom du gouvernement, les membres du ministère public ont été fortement associés au pouvoir politique. Le phénomène qui n'est pas nouveau se renforce néanmoins sous le Second Empire. Aussi importe-t-il de rechercher de quelle manière les membres du parquet ont cherché à prendre leurs distances vis-à-vis des formes les plus personnalisées et les plus partisanes de dépendance.As representatives of the authority acting in the name of the government, the public prosecutors and his deputies have been closely linked to the political power. This phenomenon, although not new, grew stronger under the Second Empire. It is therefore important to study how the office deputies tried to keep at a distance from the most personal and partisan forms of dependence.
- La censure des imprimés au siècle des lumières : selon les réquisitoires du procureur général de Genève - Michel Porret p. 151-166 Comme partout en Europe sous l'Ancien régime, à Genève le pénal est lié au pouvoir politique détenu par le Petit Conseil de la République. Dès les années 1760, la ville-État, capitale européenne de l'imprimerie, est déchirée par des conflits sociaux et constitutionnels. Ils sont nourris par des libellistes et des pamphlétaires qui publient des imprimés séditieux. Blessant la souveraineté de la République, les libelles sont saisis, censurés par le Petit Conseil qui en ordonne la flétrissure publique mise en œuvre par le bourreau. Or, la poursuite des mauvais livres n'est pas arbitraire, car elle suit le réquisitoire du Procureur général qui qualifie le délit de librairie et motive l'autodafé. Sous le régime arbitraire des délits et des peines, le Procureur général de Genève limite ainsi l'arbitraire des juges du siège. Près de neuf fois sur dix, le Petit Conseil suit en effet l'avis de droit énoncé par le parquet.In Geneva, as anywhere else in Europe under the Old regime, penal law is submitted to the political power of the Little Council of the Republic. As early as the 1760's, the town-state, European capital city for printing houses, is torn apart by social and constitutional conflicts. These are fostered by satirists and pamphleteers who publish seditious works. An offence to the sovereignty of the Republic, these prints are seized, censored by the Little Council who orders a public stigmatisation carried out by the executioner. However, the suing of bad books is not arbitrary, for it follows the Public Prosecutor's adress, who terms the crime of publishing and justifies the auto-da-fe. Thus, under the arbitrary régime of crimes and punishments, Geneva's Public Prosecutor restricts the arbitrary of the judges' bench. About nine times out of ten, the Little Council follows indeed the opinion, pronounced by the prosecution.
- Institutions, représentations et pratiques : L'histoire récente de la justice française contemporaine - Jean-Claude Farcy p. 169-193 L'histoire de la justice française contemporaine est en plein essor, particulièrement depuis la dernière décennie. Cet article montre que les premiers secteurs explorés – l'histoire pénale surtout : répressions politiques, criminalité, emprisonnement – l'ont été dans le prolongement d'une histoire attentive à l'évolution de la société française à partir de la fin des années 1960. L'orientation nouvelle vers les domaines encore peu travaillés – institutions et pratiques judiciaires, justice civile, notamment – se fait en écho à la montée en puissance du pouvoir judiciaire, à la situation de crise du dernier quart du XXe siècle et aux interrogations nouvelles de la recherche historique. S'il reste encore beaucoup à faire, on commence à entrevoir la possibilité de travailler à une histoire sociale de la justice qui s'efforce d'appréhender ensemble représentations, normes, institutions et pratiques.The history of the contemporary French justice is rapidly expanding, particularly for the last decade. This article shows that the first investigated sectors – the penal history especially: repressions politics, crime, detention – were it in the continuation of a history attentive to the evolution of the French society from the end of 1960's. The new orientation towards domains still little worked – institutions and judicial practices, civil justice, notably – is made in echo on the way up in power of the judiciary, in the situation of crisis of the last quarter of the XXth century and in the new questioning of the historic research. If it remains still a lot to do, one begins to suspect the possibility of working on a social history of the justice which tries hard to dread together representations, standards, institutions and practices.
- « Être... ce qu'on est » : Entretien avec R. par Remi Lenoir - Rémi Lenoir p. 195-212 Âgé de quarante-sept ans, R. est éducateur depuis la fin des années 1970 à la Protection judiciaire de la Jeunesse. En fonction des conditions misérables de son enfance, R. se voit comme une sorte de « miraculé ». Décrivant les conditions dans lesquelles il travaille, il renseigne sur ce que c'est de vivre le monde comme fils d'ouvrier dans un contexte social précis. Cette « socio-analyse », telle quelle est ici présentée, informe sur une vision du monde social qui trouve son principe d'unification dans l'ordre de la morale.R., forty-seven, has been an educator for the Judicial Protection of the Young since the late 1970's. Considering the terrible conditions in which he grew up, he sees himself as « miraculously saved ». By describing his working conditions, he gives information about what it is like to live as a worker's son in a specific social context. This « socio-analysis », as presented here, informs us about a vision of the social world which finds its principle of unification into moral order.
- Des logiques socio-économiques à leur retraduction pénale : l'exemple de la Belgique de 1830 à nos jours - Charlotte Vanneste p. 213-227 L'évolution de la population pénitentiaire en Belgique de 1830 à nos jours permet de comprendre l'inflation carcérale contemporaine et de saisir les enjeux d'une société en matière de politique économique et sociale. Tout se passe comme si l'intensité du recours au pénal était directement et inversement fonction de la sécurité économique généré par une société.The evolution of the population in prison in Belgium from 1830 until today, makes us understand the current inflation of detention and the issues of a society regarding its economic and social policy. It seems that the intensity of imprisonment is directly and inversely a function of the economical security generated by a society.
- Deux regards satiriques sur la justice : La Caricature et Le Canard enchaîné - Françoise Banat-Berger, Yves Ozanam p. 11-31
Lectures
- Denis Salas, Le Tiers Pouvoir. Vers une autre justice, Paris, Hachette, 1998, 329 p. - Frédéric Chauvaud p. 229-230
II. Dossier
- Antoine Garapon, Bien juger. Essai sur le rituel judiciaire, Paris, Odile Jabob, coll. « Opus », 1997, 351 p. - Frédéric Chauvaud p. 230-231
- Frédéric Chauvaud (dir.), Le Sanglot judiciaire. La désacralisation de la justice (VIIIe-XXe siècles), Paris, Créaphis, coll. « Rencontres à Royaumont », 1999, 240 p. - Sylvie Lapalus p. 232-234
- Jean-Claude Farcy, Histoire de la justice française de la Révolution à nos jours : trois décennies de recherches, Paris, PUF, coll. « Droit et Justice », 2001, 494 p. - Virginie Berger p. 234-236
- Jean-Pierre Royer, Histoire de la justice en France de la monarchie absolue à la République, Paris, PUF, 2002, 1032 p. - Jean-Jacques Yvorel p. 236-237
- Bibliographie - p. 239-246
III. Hors-cadre
- Apports et apories des statistiques sur la lecture : Formes de connaissance ou de reconnaissance de la lecture - Olivier Le Noé p. 249-273
- À l'aise dans la décivilisation - Nathalie Heinich p. 275-285