Titre | Découverte du crime et besoins de l'enquête : Le dessin judiciaire en seine-inférieure au XIXe siècle | |
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Auteur | Marina Daniel | |
Revue | Sociétés & Représentations | |
Numéro | no 18, 2004 La Justice en images | |
Rubrique / Thématique | I. Études : 1. Les images de la procédure et de l'enquête |
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Page | 109-122 | |
Résumé |
Au XIXe siècle, les crimes contre les personnes, événements dramatiques, mobilisaient, une fois découverts, hommes de loi, médecin et une foule de curieux. Dès leur annonce, les magistrats, conformément aux exigences du Code d'instruction criminelle, devaient se transporter sur les lieux et procéder aux investigations, aux constatations capables d'indiquer l'identité du ou des criminels. Représentations officielles du crime, les croquis étaient la mémoire des faits, l'inventaire des traces matérielles souvent fugaces et par conséquent un complément utile des procès-verbaux de constat, réalisés au cours de la visite méthodique de la scène du crime. Fabriqués par les magistrats eux-mêmes ou bien par des géomètres, architectes ou arpenteurs mandatés comme experts, ces dessins offraient la progression visuelle de l'enquête et la traque du criminel en représentant objectivement l'emplacement de la victime, la situation des armes, la localisation des différents indices et des protagonistes, parfois même la direction des coups portés. Fortement ancrés dans la pratique judiciaire, ils ne servaient pas seulement à visualiser les lieux du crime mais aussi à définir un comportement criminel dans l'espace et dans le temps. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
During the 19th century, blood crimes, dramatics events, would mobilize, after their discovery, magistrates, doctors and a crowd of bystanders. Magistrates, in accordance with the requirements of justice, had to visit the scene of the crime and note a myriad of details. As official representations of crime, sketches are the memory of facts, the inventory of often fleeting clues, and thus, constitute a useful complement for reports. Made by magistrates themselves, or by their clerks, architects, or by land surveyors, called as experts, these drawings offer a visual progress of the investigation and of the perpetrator's hunt, by representing objectively the position of the victim and protagonists, the places where the weapons, and various clues were found, and sometimes even the trajectory of the blows. Strongly established in the judicial practice, they didn't only portray the crime scene, they also contributed to profile a criminal behaviour in a given time and space perspective. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SR_018_0109 |