Titre | De la neurophysiologie du sommeil paradoxal à la neurophysiologie du rêve | |
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Auteur | Françoise Parot | |
Revue | Sociétés & Représentations | |
Numéro | no 23, 2007 Rêves | |
Rubrique / Thématique | II. En deçà du récit |
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Page | 195-212 | |
Résumé |
Cet article fait le point sur l'état actuel de la recherche concernant la physiologie du rêve. Depuis une quinzaine d'années, les études du sommeil paradoxal et, dans leur sillage, celles du rêve ont été l'objet de nombreux débats. Les pionniers considéraient cet état comme celui où se produisent les rêves que nous pouvons raconter, mais la découverte, chez le chat, d'un état de vigilance dans les moments de sommeil profond a remis en cause les acquis antérieurs. Les neuropsychanalystes, à la suite de Freud, font du rêve la pierre de touche de leurs travaux et cherchent, pour l'instant sans grands succès, à identifier les réseaux, les structures, les hormones qui, dans le sommeil de rêve, font intervenir libido, ça ou refoulement. Les psychologues évolutionnistes, quant à eux, privilégient une pression sélective d'origine extrêmement lointaine : les chasseurs-cueilleurs auraient vécu dans un état d?alerte permanente exigeant un entretien régulier chaque nuit de la circuiterie neuronale. Au total, ces remaniements bruyants soulèvent plus de problèmes épistémologiques ou historiques qu'ils n'en résolvent ; le rêve demeure inaccessible à l'entreprise de naturalisation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This article takes stock of the present state of research on the physiology of dreams. For about fifteen years, studies about paradoxical sleep, and in its wake, studies about dreams, have been the object of numerous debates. Pioneers considered that state as a moment when dreams we can remember and talk about occur, but the discovery that cats could be alert while in deep sleep questioned previous beliefs. Following Freud, neuropsychoanalysts make dream the touchstone of their works and try ? not very successfully so far ? to identify the networks, the structures, the hormones which, during the dreaming sleep, call out libido, That, or repression. As for evolutionist psychologists, they advocate a selective and ancient pressure : hunters and gatherers allegedly lived in a state of permanent alertness that required a regular maintenance every night of neuronal circuits. All in all, these noisy reworkings raise more epistemological or historical problems than they solve ; the dream remains inaccessible to the attempt at naturalisation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SR_023_0195 |