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Titre Comment travailler sur les archives de la télévision en France ?
Auteur Myriam Tsikounas
Mir@bel Revue Sociétés & Représentations
Numéro no 35, 2013 Archives et patrimoines visuels et sonores
Rubrique / Thématique
Dossier  : Archives et patrimoines visuels et sonores
Page 131-155
Résumé En France, la loi du 21 juin 1992 instaurant l'obligation, pour les producteurs de films et pour les diffuseurs nationaux hertziens publics de radio et de télévision de déposer, à partir du 1er janvier 1995 et dans l'un des trois dépôts légaux institués, BnF, CNC ou Ina, une copie de leurs œuvres ainsi que l'ensemble de la documentation écrite afférente à cette réalisation, a fait brutalement passer le chercheur de la pénurie au trop-plein. Pour confectionner puis traiter un corpus « raisonné » d'émissions télévisuelles, il lui faut désormais comprendre la logique et les limites des outils documentaires qui ont été mis à sa disposition par l'Inathèque pour l'aider à naviguer sur cet océan d'images et de sons, visionner et modéliser la série qu'il a sélectionnée. Et comme ces archives audiovisuelles ne sont rien sans informations sur leurs conditions de production, de programmation et de réception, il doit également partir en quête de documentations complémentaires, écrites, orales ou visuelles, lesquelles restent malheureusement dispersées.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais How to work on the archives of television in France ?
In France, the law of the 21st of June 1992 obliged film producers and public radio/television networks, starting January 1st, 1995, to place a copy of their works, and all the relevant written documentation used in the creation of these works, into one of three institutional legal depositories: the BnF, the CNC and the Ina. This law places the researcher in an overwhelming purgatory. To create and then manipulate a “reasoned” body of televised emissions requires a deep comprehension of the logic and the limits of the documentary tools that the Inathèque provides in order to navigate the ocean of sound and image, to envision and sculpt the series they have selected. And as these audiovisual archives are nothing without information regarding the conditions of their production, airing and reception, the researcher must go on a quest for complimentary documentation, audiovisual and written, which remains unfortunately dispersed.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SR_035_0131